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educpress
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ÇÝÊÑÇÖí Les méthodes actives



Les méthodes actives
Ce terme est souvent mal compris. On pense qu’il suffit que les apprenants manipulent des objets et mènent des activités concrètes pour que la méthode soit active. Méthode active est donc une expression raccourcie : il serait préférable de dire méthode de construction active des savoirs, c’est à dire méthode qui utilise et provoque l’activité intellectuelle de l’élève. Selon J. VIAL (Histoire et Actualité des méthodes pédagogiques, ESF, Paris, 1986), les critères dominants d’une méthode active seraient : l’activité (activité authentique face au réel : observation, manipulation, création, recherche, formation d’hypothèses…), la liberté (il faut qu’il y ait adhésion, initiative de la part de l’apprenant), l’auto-éducation (l’approche vise à l’autonomie de l’apprenant dans son éducation)
Les sources et fondements des méthodes actives

Une conception du processus enseignement / apprentissage
L’apprentissage est un processus actif et constructif. La connaissance n’est pas le résultat d’une réception mais le fruit de l’activité de l’apprenant. L’activité étant elle-même essentiellement une manipulation des idées, des connaissances, des conceptions que l’apprenant possède déjà pour les transformer. L’apprenant n’est pas une « tabula rasa » que l’enseignement doit remplir mais une personne en évolution. L’apprenant construit ses connaissances à partir de ce qu’il sait déjà dans une dialectique qui s’établit entre les anciennes et les nouvelles connaissances.
L’apprentissage est un processus interactif et une activité intentionnelle.
L’enseignement est une mise à disposition de l’apprenant d’occasions où il puisse apprendre.
L’enseignant traite le savoir de façon à mettre le mettre en situations auxquelles l’apprenant sera confronté et qui seront sources d’apprentissage ; il le place dans des conditions où les interactions avec l’environnement puissent avoir lieu ; il gère les conditions d’apprentissage, régule l’ensemble du processus, il contrôle que l’apprentissage est réalisé, que les savoirs codifiés sont réalisés.
Une référence explicite à la théorie constructiviste de l’apprentissage
Selon le modèle constructiviste de l’apprentissage, on apprend en agissant sur les choses et les gens qui nous entourent. Et selon ce qui se passe suite à notre action, on en tire des lois sur la structure de notre environnement, sur le fonctionnement social et sur la forme à donner à nos actions. Le sujet apprend en organisant son monde en même temps qu’il s’organise lui-même par les processus d’adaptation, d’assimilation, d’accommodation définis par J Piaget. C'est par l'action que nous apprenons et que nous construisons notre représentation du monde (reconstruction, à un niveau mental, de notre milieu). L'interaction entre l'individu et son milieu est un facteur important d'apprentissage.
Le courant de l’Education Nouvelle et ses valeurs
L’Education Nouvelle « consiste en une attitude nouvelle vis-à-vis de l’enfant. Attitude faite de compréhension, d’amour mais surtout attitude de respect…. Attitude d’acceptation de l’enfance comme une période nécessaire dans le développement de l’homme. Indulgence, admission des erreurs de l’enfant, de ses faux pas, de ses hésitations, de ses lenteurs.» (Cousinet)
L’Education Nouvelle, dès le début du XXème siècle et surtout après la deuxième guerre mondiale s’est appuyée sur la connaissance scientifique de l’enfance, sur la psychologie génétique. Il faut fonder les sciences de l’éducation sur la psychologie. Trois éléments sont particulièrement retenus.
La valeur de l’enfance : L’enfance est porteuse de toute la personnalité future, de tout le développement des personnes. Cette idée est neuve et révolutionnaire car elle rompt avec la philosophie classique (mis à part JJ Rousseau qui a inauguré ce thème de l’enfance comme valeur au 18ème siècle), pour laquelle l’enfance était une période qu’il fallait traverser le plus rapidement possible, où l’enfant était un homme en devenir. Plus l’enfance est pensée en elle-même, pour elle-même, plus l’éducation a des chances d’aider les hommes dans leur construction de soi et dans leur progrès.
Le milieu : la notion de milieu recouvre aussi bien le milieu biologique (celui des êtres vivants, des corps), que le milieu social (l’organisation sociale) et que le milieu idéologique et humain (celui des idées et des concepts forgés par l’homme). Le milieu joue un rôle prépondérant en éducation, c’est même l’agent de l’éducation. C’est grâce au milieu social que l’enfant devient un être de langage.
L’activité : l’activité suscitée par le milieu est une réponse au besoin d’agir sur le monde, de se mouvoir, de produire des effets sur la réalité (objets et personnes) qui entoure l’enfant. L’activité est la source même du développement de l’enfant. C’est autre chose qu’une simple effectuation, tout l’être humain (corps, mouvement, intelligence, affectivité mêlés) se trouve mobilisé dans et par l’activité.
[COLOR=******text]Une autre valeur chère à l’Education Nouvelle est la liberté, comme principe de l’être humain et de l’éducation. La liberté, c’est l’apprentissage du gouvernement de soi en respectant les autres et le milieu, c’est être capable de se donner sa propre loi. Initiative, responsabilité, autonomie sont des termes clés de l’Education Nouvelle.

[COLOR=******text]Une finalité de l’Education Nouvelle est de réformer la société par l’éducation, de construire un nouveau type d’homme : social, responsable, autonome au service de la démocratie. L’école est le lieu de l’apprentissage de la vie sociale réelle.[/COLOR]
[COLOR=******text]Le courant de l’Education nouvelle se définit stratégiquement en opposition systématique à l’école traditionnelle par la finalité, la conception de l’enfant, de l’école, du maître, de la discipline,…[/COLOR]
[COLOR=******text]Les méthodes actives[/COLOR]
S’appuyant sur les valeurs énoncées ci-dessus, sur les principes théoriques et visant la finalité, les méthodes actives ont pour objectif de «susciter des situations où le formé se forge des habiletés utiles pour l’action. La construction des connaissances par le sujet lui-même, la liberté individuelle, la tolérance sont défendues à chaque occasion. L’expérimentation est essentielle ; si cette dernière est réussie, on est dans le vrai et la seule valeur fondamentale est le progrès, le développement et l’enrichissement des connaissances. Le formé est actif dans sa démarche d’apprentissage. Nous sommes dans un projet d’auto-structuration de la connaissance c’est à dire que le formateur aide le formé à se transformer. C’est le primat du formé sur la connaissance. L’activité auto-éducatrice du formé est la base de ces méthodes.» (D Chalvin, Encyclopédie des pédagogies de formation, ESF)
[COLOR=******text]On peut énoncer un certain nombre de caractéristiques d’une méthode active :[/COLOR]
[COLOR=******text]- [/COLOR][COLOR=******text]Le caractère personnel de l’apprentissage, l’implication, la responsabilisation de l’apprenant[/COLOR]
[COLOR=******text]- [/COLOR][COLOR=******text]Le rôle catalyseur des connaissances antérieures sur lesquelles s’ancre l’apprentissage[/COLOR]
[COLOR=******text]- [/COLOR][COLOR=******text]L’importance des ressources mises à disposition, des situations proposées [/COLOR]
[COLOR=******text]- [/COLOR][COLOR=******text]Le rôle du contexte, de l’expérience concrète, la prise en compte du milieu[/COLOR]
[COLOR=******text]- [/COLOR][COLOR=******text]L’accent mis sur les compétences de haut niveau taxonomiques à exercer, développer, acquérir[/COLOR]
[COLOR=******text]- [/COLOR][COLOR=******text]La démarche d’apprentissage : recherche de solutions, élaboration de stratégie, production d’un résultat[/COLOR]
[COLOR=******text]- [/COLOR][COLOR=******text]Le caractère interactif et coopératif de l’apprentissage[/COLOR]
[COLOR=******text]- [/COLOR][COLOR=******text]L’accent mis sur la réflexion vis-à-vis de son propre apprentissage (le caractère méta)[/COLOR]
[COLOR=******text]Les initiateurs des méthodes actives[/COLOR]
[COLOR=******text]Maria Montessori (1870 – 1952) italienne, médecin[/COLOR]
[COLOR=******text]Chacun n’apprend bien que ce qu’il apprend par lui-même : il absorbe. Le pédagogue est un créateur d’ambiance, milieu favorable à l’absorption. Il doit observer attentivement celui q’on enseigne pour tenir compte de ses réactions ? L’idéal est d’avoir à disposition du matériel pédagogique qui est utilisé selon les goûts , la motivation, le rythme personnel. M. Montessori a inventé de nombreux matériaux pédagogiques[/COLOR]
[COLOR=******text]Ovide Decroly (1871 – 1932) belge, médecin[/COLOR]
[COLOR=******text]Sa méthode peut se résumer à une éducation pour la vie, par la vie. On apprend par imitation, de façon globale. On agit selon ses centres d’intérêts, ses besoins qui sont les centres d’intérêts du moment. La démarche se décompose en trois temps : l’observation (découvrir, accumuler les faits) ; l’association (trouver des liens entre les observations) ; l’expression (moyen décisif pour apprendre et tirer profit des faits accumulés). Il a inventé de nombreux éducatifs.[/COLOR]
[COLOR=******text]Edouard Claparède (1873 – 1940), biologiste, pédagogue, psychologue expérimentale, suisse[/COLOR]
[COLOR=******text]Toute pédagogie doit se fonder sur l’adaptation aux stimulations de notre environnement. S’adapter à ces stimulations est un besoin incontournable. La formation est une réponse : partir des soucis et intérêts de l’enfant et répondre aux besoins. Le jeu a un rôle décisif . Il convient de présenter la tâche scolaire comme un jeu : l’enfant fera le maximum d’effort pour apprendre. Il invente et propose de nombreux jeux éducatifs[/COLOR]
[COLOR=******text]Roger Cousinet (1881- 1973) instituteur, inspecteur, professeur de pédagogie, français[/COLOR]
Il préconise le travail de groupe profitant de la dynamique de groupe en développant la motivation, l’engagement personnel, l’initiative. Le travail de groupe obéit à des règles du jeu précises, les activités sont choisies en groupe. Etre pédagogue, c’est savoir trouver des activités de groupe qui enseignent. L’Education Nouvelle veut le libre développement de l’enfant.
Célestin Freinet (1896 – 1966) instituteur, fondateur d’une école privée, de l’ ICEM français
[COLOR=******text]Sa méthode est la pédagogie du travail. Ce n’est pas le jeu qui est naturel à l’enfant, c’est le travail. L’enfant avec ses besoins, ses intérêts, ses possibilités es tau centre de la pédagogie. L’école favorise l’éducation par un vrai travail immédiatement utile dans la vie, elle développe la responsabilité individuelle et collective. Il préconise de remplacer le verbalisme par l’exemple et un environnement favorable : mettre en place des activités suscitant des attitudes de recherche, de découverte par essais erreurs, par expériences pratiques successives, par tâtonnement. Il accorde une place décisive aux techniques pédagogiques : utiliser les textes et dessins libres pour favoriser la créativité ; faire faire des exposés aux élèves ; modification de l’organisation de la classe ; gestion coopérative,….[/COLOR]
[COLOR=******text]Pourquoi privilégier les méthodes actives ?[/COLOR]
Si la formation vise la transformation des pratiques des personnes, celles-ci doivent être au cœur du processus d’apprentissage. Les méthodes actives (étude de cas, jeux de rôles, groupe de production,…) se centrent sur le « faire », mettent les participants en situation d’agir. De plus, nous avons vu que les représentations résistent au changement, qu’elles ne se transforment pas sous l’effet d’une baguette magique, fût elle celle de la formation ! Quelles sont les situations les plus favorables pour lever ces freins ? Ce sont celles qui bousculent déstabilisent les personnes en suscitant des déséquilibres. Il y a déséquilibre quand l’action se trouve paralysée, quand une information nouvelle ne peut être intégrée, quand la personne se trouve face à des données contradictoires : c’est ce que nous appelons la situation- problème. Parce qu’elles confrontent les personnes à des problèmes, parce qu’elles permettent l’expression de points de vue opposés et qu’elles imposent d’en débattre, les méthodes activies sont un puissant levier pour déstabiliser des représentations et construire des pratiques plus conscientes, plus lucides, plus efficaces ? [COLOR=******text]Formateur d’adultes JP Martin et E Savary CAFOC[/COLOR]
Des exemples de méthodes actives (de construction active du savoir)
[COLOR=******text]Ces méthodes peuvent s’appliquer à une formation complète, elles constituent alors la ligne directrice de l’action du formateur et des apprenants tout au long de la formation. Elles peuvent aussi s’utiliser en des temps spécifiques à l’intérieur d’une pédagogie plus traditionnelle (transmissive ou interrogative) dans un but précis.[/COLOR]
La pédagogie coopérative
L'éducation ne peut se contenter de rassembler des individus en les faisant adhérer à des valeurs communes forgées dans le passé. Elle doit aussi répondre à la question : vivre ensemble, à quelles fins, pour quoi faire ? Elle doit donner à chacun, tout au long de la vie, la capacité de participer activement à un projet de société. Il faut préparer chaque personne à cette participation, en l'instruisant de ses droits et de ses devoirs, mais aussi en développant ses compétences sociales et en encourageant le travail en équipe à l'école
L'école est un lieu d'instruction, car elle permet l'apprentissage de contenus d'enseignement, le plus souvent disciplinaires. Mais l'école est aussi un lieu d'éducation, elle ne peut éluder la question du développement de l'autonomie et de la socialisation ; et, au delà de la socialisation, de la responsabilité, de la solidarité, donc de la coopération. La coopération apparaît ainsi comme une visée toujours espérée, jamais maîtrisée.
" La pédagogie coopérative, c'est la collaboration du maître et des élèves et des élèves entre eux, au sein d'équipes de travail ; elle peut s'étendre à tous les domaines de la vie scolaire… Elle développe la curiosité d'esprit, le goût de l'effort, la faculté d'adaptation, le sens de la responsabilité, la solidarité. Loin de noyer l'élève dans une collectivité, de la dépersonnaliser, elle exalte les vertus individuelles…. La classe coopérative est plus exigeante que la classe traditionnelle, mais elle apporte plus de satisfaction." [Petit dictionnaire portatif de pédagogie, dossier n°39, 1962 ].
Quelques principes énoncés par C Freinet :
La voie normale de l'acquisition n'est nullement l'observation, l'explication et la démonstration, mais le tâtonnement expérimental, démarche naturelle et universelle.
Les acquisitions ne se font pas comme l'on croit parfois, par l'étude des règles et des lois, mais par l'expérience. La mémoire, n'est valable et précieuse que lorsqu'elle est vraiment au service de la vie.
Les notes et les classements sont toujours une erreur. Les punitions sont toujours une erreur. Elles sont humiliantes pour tous et n'aboutissent jamais au but recherché. Elles sont tout au plus un pis-aller. L’enseignant doit parler le moins possible.
L'ordre et la discipline sont nécessaires en classe.
L'enfant aime le travail individuel ou le travail d'équipe au sein d'une communauté coopérative.
La vie nouvelle de l'Ecole suppose la coopération scolaire, c'est-à-dire la gestion par les usagers, l'éducateur compris, de la vie et du travail scolaire.
(Voir Cahier pédagogique n° 347 La pédagogie coopérative octobre 1996)
La méthode de découverte
La méthode de découverte s’appuie sur une démarche inductive et prône la technique des essais erreurs.
La démarche inductive ou induction consiste à aller du particulier au général. L’individu observe, manipule le réel, fait des hypothèses et, à partir de là, génère une loi, une règle, une vérité. C’est une forme de raisonnement qui consiste à analyser la structure, la forme ou les éléments essentiels d’un problème, d’un cas ou d’une expérience spécifique pour tirer une généralisation, des lois applicables à d’autres cas semblables. On part du désordre, du confus pour arriver à trouver un concept clé qui met en ordre et clarifie la situation incompréhensible du début.
La technique des essais-erreurs On l’appelle souvent par tâtonnement expérimental. L’idée est de faire reproduire par l’apprenant la démarche du chercheur qui fait des hypothèses, qui procède par essais erreurs, qui tâtonne face au réel. Cela que suppose que l’erreur n’est pas vécue comme une faute mais comme une étape normale dans le processus d’apprentissage.
Dans ce type d’approche, l’enseignant tente de faire découvrir (ou redécouvrir) par l’apprenant des lois, des principes, des règles, des faits. Il pense ainsi que l’apprenant n’oubliera plus jamais ce qu’il a découvert lui-même par l’observation, la manipulation, la recherche de solutions…C’est la tension de la recherche, le choc et la joie rassurante de la découverte qui permettent une bien meilleure mémorisation que si la solution est donnée tout de suite.
Le processus pédagogique comprend plusieurs étapes :
- Un exposé introductif par le formateur fixant les objectifs et le déroulement
- Une mise en situation, c’est la découverte de la situation par les apprenants
- L’analyse de la situation par les apprenants, le tâtonnement
- La découverte des réponses adaptées, confirmées par le formateur
- La conceptualisation, l’institutionnalisation de savoirs par le formateur
L’apprentissage par problèmes
L’apprentissage par problèmes ou par résolution de problèmes (ou encore en anglais, la PBL Problem-Based Learning) une méthode pédagogique basée sur la résolution (non pas l’application d’une théorie toute faite à un exercice construit pour révéler le fonctionnement de la théorie et déterminé par la fait que la théorie y apporte une réponse) de problèmes concrets extraits de situation de la vie quotidienne ou professionnelle. C’est dans les facultés de médecine que se sont développées initialement ces formes particulières d’enseignement. Elle repose sur six piliers :
- Une situation concrète " posant problème " est le point de départ de l’activité
- Des ressources appropriées (experts, documents, banque de données …) sont mises à la disposition des apprenants de manière à " instruire le dossier "
- Des activités de haut niveau sont sollicitées de la part des apprenants (par exemple, cerner ou poser le problème (la question qui figure généralement au bas de l’exercice traditionnel n’est pas nécessairement donnée en PBL … quelque chose ne marche pas … mais quoi ?), entamer des démarches d’observation, d’analyse, de recherche, d’évaluation, de réflexion …)
- L’intégration (et non la juxtaposition) des connaissances est favorisée : résoudre un problème impose des regards multiples, des approches souvent multidisciplinaires ou interdisciplinaires, d’éprouver différents liens entre les connaissances déclaratives …
- Des alternances entre des temps de travail en équipe (le décorticage du problème, le brainstorming initial …) et des temps de travail individuel
- Des formes variées d’évaluation (par leur nature et par leur position temporelle dans le processus) permettant à la fois la régulation du processus et l’examen du chemin accompli dans l’atteinte des objectifs.
[COLOR=******text]La pédagogie du projet ou par le projet[/COLOR]
[COLOR=******text]La pédagogie par le projet existe depuis bien longtemps : chez les compagnons, l’apprenti qui accompagnait le maître dans ses travaux devait manifester déjà les connaissances et les compétences acquises au travers d’un " chef-d’œuvre " qui lui permettait à son tour d’accéder à la maîtrise[/COLOR][COLOR=******text][/COLOR]
Dans la pédagogie du projet, l’objectif est la mise en place d’une démarche permettant à l’étudiant de se mettre en projet, de se construire un projet. Sortir du processus avec un nouveau projet ou un projet plus consolidé est l’objectif de cette pédagogie : le projet (en tant que dynamique) est le but. L’enseignement vise à armer l’étudiant des outils méthodologiques pour qu’il soit capable, lui-même, de se mettre en projet, de se construire un projet (d’étude, de vie …). Pour Croizier (1993), le projet ne se limite pas au produit mais se centre sur le processus.
Dans la pédagogie par le projet, l’objectif est l’acquisition de savoirs, savoir-faire … et son objectivation est la réalisation de quelque chose (de nouvelles connaissances, un objet technique, une production personnelle). L’enseignement vise à donner à l'étudiant les connaissances, les compétences nécessaires à la réalisation de " son " projet.
La pédagogie par le projet est une pédagogie soucieuse à la fois des produits de l’apprentissage et de la réflexion sur les démarches qui ont été entreprises afin de les faire évoluer. Cet aspect métacognitif est essentiel dans cette pédagogie : c’est une occasion pour l’apprenant de se retourner sur le chemin parcouru, d’analyser les démarches méthodologiques entreprises, de les consolider, de les rendre plus disponibles dans d’autres situations rencontrées (transférabilité), d’intégrer aussi les savoirs et savoir-faire expérimentés. La métacognition touche aux attitudes du sujet (savoir se remettre en question), permet l’exercice du sens critique, analyse les conditions d’utilisation des connaissances et des compétences. C’est ainsi que des savoir-être permettent de consolider les savoirs et savoir-faire.
La méthode des cas
La méthode des cas est une formule pédagogique qui favorise une meilleure articulation entre la théorie et la pratique et permet de mettre les étudiantes et étudiants en contact avec des réalités professionnelles auxquelles ils n'auraient pas accès autrement. Elle permet l'application d'un ensemble de connaissances et le développement d'habiletés de haut niveau axées sur la pratique de la profession (habiletés d'analyse, de diagnostic, de synthèse, de communication, de résolution de problèmes et de prise de décision) à partir de situations concrètes sur lesquelles l'étudiante ou l'étudiant réagit, interagit et réfléchit. Elle consiste à amener un groupe d'étudiantes et d'étudiants ou de personnes en formation à analyser, à discuter et parfois à solutionner une situation-problème concrète présentée avec ses détails réels.
Les cas sont les instruments qui permettent, outre le transfert de connaissances, l'acquisition d'apprentissages et d'habiletés axés sur la pratique de la profession. Le contrôle de l'instrument est la responsabilité de la personne enseignante. C'est la personne enseignante qui rédige ou sélectionne les cas selon les objectifs d'apprentissage, les thèmes et le cadre d'analyse retenu.
Un cas peut prendre différentes formes et viser des objectifs variés, tels les cas de prise de décisions (cas les plus classiques) et les cas d'évaluation. Les premiers placent les étudiantes et étudiants dans une situation qui leur demande de prendre une décision ou d'entreprendre une action, tandis que les seconds les placent dans une situation qui doit être analysée et évaluée afin de poser un diagnostic et un pronostic.
Qu'est-ce qu'un cas ? Un cas raconte une histoire qui représente une situation vécue et non une interprétation de celle-ci. Il correspond à un fragment de la vie d'une entreprise, d'un établissement, d'un gestionnaire ou d'un professionnel. Il est centré sur un problème intéressant tiré de la pratique professionnelle. Il présente des données qui ne sont pas toujours complètes, ni toujours claires, comme dans la réalité. Enfin, il inclut des citations de dirigeants et de travailleurs de l'entreprise et comporte des éléments d'éthique.[/COLOR]






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Les méthodes actives



Pour mettre en oeuvre la pédagogie de l'éducation
nouvelle, les CEMEA utilisent les méthodes actives qui ont comme lignes directrices :

  • le participant aux formations apprend que par son activité propre : utilisation de l'expérimentation (expérience sur le terrain, mises en situation, jeux de rôle);
  • le participant aux formation s'implique dans l'élaboration du déroulement de la formation. Dans la plupart des cas, des solutions différenciées sont proposées selon les besoins individuels des stagiaires;
  • l'utilisation du groupe : Les rapport sociaux au sein du groupe sont des éléments qui facilitent la réflexion. L'émulation n'est pas utilisée en vue d'une quelconque compétition mais d'une coopération;
  • le formateur est un facilitateur plutôt que d'être le détenteur autoritaire d'un savoir préétabli. Il motive et soutien les participants par la mise en œuvre de jeux pédagogiques;
  • l'auto-évaluation est nécessaire, non pas pour juger de l'acquis du participant par rapport à un modèle mais pour permettre au participant de se situer vis à vis de ses objectifs initiaux de formation;





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ÞÏíã 2014-03-03, 17:36 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 4
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L'éducation nouvelle



Les valeurs centrales de l'éducation nouvelle

  • Il n'y a qu'une éducation. Elle s'adresse à tous. Elle est de tous les instants.
  • Tout être humain peut se développer et même se transformer au cours de sa vie. Il en a le désir et les possibilités.
  • Le milieu de vie joue un rôle capital dans le développement de l'individu.
  • L'éducation doit se fonder sur l'activité, essentiellement dans la formation personnelle et dans l'acquisition de la culture.
  • L'expérience personnelle est un facteur indispensable du développement de la personnalité.
  • Tout être humain, sans distinction de sexe, d'âge, d'origine, de conviction, de culture, de situation sociale a droit à notre respect et à nos égards.
  • Ces valeurs sont une forme d'expression contre la discrimination, l'exclusion et l'injustice.
  • Sur le terrain des activités de loisirs, ces valeurs se manifestent par :
    • le respect de chaque enfant comme individu unique avec des besoins uniques;
    • des activités adaptées et porteuses de sens dans lesquelles l'enfant est un acteur et non un consommateur passif;





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