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je veux savoir questions sur la langue, la littérature et la culture française et francophone


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ÞÏíã 2014-05-24, 18:49 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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ÇÝÊÑÇÖí La bonté humaine:La recherche et l’engagement de Jacques Lecomte.





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Est-ce possible ? o


La recherche et l’engagement de Jacques Lecomte.



Quel est notre regard sur l’homme, sur l’humanité ? Comment nous représentons-nous les êtres humains ? Plutôt négativement ou plutôt positivement, plutôt avec méfiance ou plutôt avec confiance ? L’orientation de nos représentations va influer sur nos comportements.
Pour certains, l’homme est plutôt mauvais. Le jugement est sévère. L’attention se porte principalement sur le mal qu’il engendre ou a engendré. Cette condamnation se manifeste dans des théories philosophiques ou religieuses, et jusque dans des approches qui se veulent scientifiques. Dans la vie quotidienne elle-même, une critique généralisée prévaut. Elle débouche sur le cynisme. La défiance l’emporte. Ce pessimisme engendre démobilisation et absence d’espoir.

Pourquoi ce livre


Bien sûr, dans la réalité humaine, les opinions ne sont pas aussi tranchées, mais il y a bien des orientations dominantes. Le choix que nous faisons en la matière ne relève pas seulement de notre réflexion. Il a des implications majeures pour nous-même et pour les autres. Ainsi, le livre de Jacques Lecomte intitulé : « La bonté humaine » (1) nous concerne tous. Pour certains, un tel énoncé est presque une provocation. Ils n’y voient qu’idéalisme, voire une idéologie opposée. Pour d’autres, attentifs à voir la bonté autour d’eux, ce titre répond à une attente. De fait, l’auteur nous apporte un éclairage, car il s’appuie sur une approche scientifique pour mettre en lumière : « altruisme, empathie, générosité » dans les comportements humains.
Il nous explique comment il a été amené à écrire ce livre : « Lorsque j’ai parlé autour de moi de ce livre que j’étais en train d’écrire, cela n’a laissé personne indifférent. J’ai globalement suscité deux sortes de réactions. Certaines personnes étaient très enthousiastes… D’autres étaient nettement plus critiques ; « Ah oui, je vois… Vous êtes du genre rousseauiste. Vous ne croyez tout de même pas au mythe du bon sauvage… » (p 10). « Au départ, mon objectif, en écrivant cet ouvrage, était simplement de rééquilibrer la perspective négative souvent exprimée sur l’être humain, en montrant l’autre facette, plus positive. Plus j’avançais dans mes lectures, plus je constatais que le fond de bonté est davantage constitutif de notre être que la tendance à la violence et à l’égoïsme » (p 298)o.
Jacques Lecomte est docteur en psychologie, chercheur et universitaire, président de l’association francophone de psychologie positive. Son ouvrage repose sur des centaines d’études scientifiques et de très nombreux témoignages. En repoussant à la fois une conception exagérément pessimiste, et une conception exagérément optimiste, l’auteur plaide pour une conception « optiréaliste » : « L’individu ayant une propension fondamentale à la bonté, mais pouvant également se tourner vers la violence, par manque existentiel, il convient de faciliter les situations susceptibles de faire émerger le meilleur de chacun tout en étant lucide sur le fait qu’aucune société ne peut transformer radicalement les individus. Chacun a sa part de responsabilité : les individus comme les institutions » (p 299)o.


ÇÞÊÈÇÓ:
Jacques Lecomte, est un psychologue français, né en 1955, l'un des principaux experts francophones de la psychologie positive. Docteur en psychologie, il est chargé de cours à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense (sciences de l’éducation) et à la Faculté des sciences sociales de l’Institut catholique de Paris.
Après avoir été responsable pendant six ans, de 1992 à 1998, de la rubrique « Psychologie » au sein du magazine Sciences humaines, il a soutenu une thèse de psychologie sur la résilience après maltraitance, intitulée Briser le cycle de la violence ; quand d’anciens enfants maltraités deviennent des parents non-maltraitants.
Il est le président fondateur de l’Association française et francophone de psychologie positive (APP), créée en octobre 2009 qui rassemble des enseignants-chercheurs, des praticiens et des acteurs divers, qui se reconnaissent dans cette approche de l'être humain



A suivre


Etude sur le livre La bonté humaine de Jacques Lecompte






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Quel cheminement ?o
Le livre se développe en deux temps.
Dans la première partie, l’auteur décrit et explique des situations où l’on s’attendait à ce que la violence et le chacun pour soi dominent alors que c’est le contraire qui se produit : des personnes en sauvent d’autres au risque de leur vie ; des individus violents changent radicalement d’orientation après avoir rencontré des personnes qui ont su reconnaître leur fond de générosité ; d’autres pardonnent des actes de grande violence dont ils ont été victimes… Nous trouvons une description de réalités humaines que nous recevons avec admiration, comme la manière dont beaucoup de juifs ont été sauvés en France durant la seconde guerre mondiale ou encore un phénomène moins connu, mais tout aussi remarquable, comme la fraternisation qui s’est manifestée à certains moments entre les deux camps opposés dans les tranchées de la « grande guerre ». Nous avons lu avec émotion les récits et les témoignages qui abondent dans ces chapitres et qui permettent à l’auteur de nous proposer des réflexions de grande portée. L’une d’entre elles, par exemple, nous invite à considérer que non seulement le pardon est possible, mais que les criminels peuvent s’amender.
Dans la seconde partie, Jacques Lecomte aborde les fondements de ce qui constitue l’être humain à partir d’un ensemble de disciplines : la psychologie du bébé et du jeune enfant, mais aussi la primatologie (l’étude des singes primates) et l’anthropologie (tout particulièrement, l’étude des peuples premiers). D’autres données sont issues de deux disciplines en plein essor : la neurobiologie et l’économie expérimentale. « Une partie importante de ces recherches a été réalisée à partir des années 2000. Autrement dit, je n’aurais pas pu écrire un ouvrage aussi documenté, il y a seulement dix ans » (p 12).





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Les nouvelles approches scientifiques.
Effectivement, plusieurs approches convergent dans la mise en évidence d’un potentiel humain.
La psychologie des bébés et des jeunes enfants est, à cet égard, tout à fait révélatrice. « Depuis les années 1980, et plus encore depuis les années 2000, une quantité impressionnante de recherches nous permettent de mieux connaître le fonctionnement relationnel du bébé. Il est génétiquement prédisposé à communiquer très tôt avec autrui et à manifester de l’empathie » (p 224). Ainsi, quelques heures après sa naissance, le bébé commence à entrer en connexion avec ceux qui l’entourent. « Dès sa toute petite enfance, le bébé n’est pas seulement réceptif à l’univers humain qui l’entoure, mais également capable d’amorcer la communication en « espérant » que les autres humains vont réagir à son comportement » (p 227). On peut parler d’ « intersubjectivité innée » selon laquelle le nourrisson naît avec une conscience réceptive aux états objectifs des autres personnes. D’autres observations montrent que les jeunes enfants sont naturellement altruistes. Ils aiment aider. Et de même, ils manifestent naturellement de l’empathie. En avance sur son temps, une grande éducatrice, Maria Montessori (2), avait perçu très tôt le potentiel de l’enfant. Aujourd’hui, la recherche appuie une vision positive de l’éducation. « On a longtemps cru que les pratiques éducatives destinées à développer la gentillesse avaient pour but d’inhiber les tendances égoïste de l’enfant et les remplacer par des attitudes altruistes. Mais les choses ne se passent pas du tout de cette manière. En fait, l’éducation s’appuie sur une prédisposition innée à l’altruisme chez l’enfant, elle développe l’altruisme (ou le réduit), elle ne le crée pas » (p 229).
Deux chapitres portent sur les origines de l’humanité. À chaque fois, l’auteur montre un changement majeur dans les représentations dominantes. Ainsi, dans le passé, certains anthropologues ont pu considérer les ancêtres de l’homme, les hominidés, comme des « bêtes de proie ». C’est la théorie du « grand singe tueur ». Or les recherches actuelles sur les singes montrent que « les relations sociales des primates sont essentiellement pacifiques et coopératives ». Dans ses recherches, le primatologue, Frans de Waal, a mis en évidence chez les primates un potentiel altruiste au point qu’il a pu écrire récemment à leur sujet un livre au titre éminemment significatif : « L’âge de l’empathie. Leçons de la nature pour une société solidaire » (3).
Parallèlement, il y a également un changement d’orientation dans l’anthropologie.Jacques Lecomte consacre un chapitre à cette évolution : « De l’accent sur un « peuple féroce » imaginaire à l’étude de peuples plutôt pacifiques ».
Un nouvel horizon s’est ouvert récemment à travers les découvertes de laneurobiologie : « Notre cerveau est prédisposé à l’amour, la coopération et l’empathie ». Ainsi, l’auteur rapporte le rôle d’une hormone, « l’ « ocytocine », qui favorise l’empathie et la générosité. Les centres de récompense mis en évidence dans le cerveau sont activés par le plaisir de souhaiter du bien aux autres au point que des équipes de chercheurs se sont « intéressées à une forme de méditation, appelée « méditation bonté » qui vise à augmenter le sentiment d’affection et d’attention envers soi et envers autrui. Assise dans une position relaxée, la personne pense positivement à quelqu’un qu’elle apprécie. Elle élargit ensuite ces sentiments. On observe en retour de multiples effets bénéfiques… Ses relations avec les autres s’améliorent ainsi que sa santé physique et psychique… » (p 255).
Il y a également la mise en évidence d’un potentiel d’empathie chez l’homme. Les observations psychologiques peuvent maintenant se fonder sur une découverte récente de la neurobiologie, celle des « neurones miroirs ». « Ces cellules nerveuses s’activent non seulement quand un individu accomplit une action, mais quand il voit un autre individu la réaliser… Elles nous permettent non seulement de reconnaître et de comprendre le sens des actions d’autrui (empathie cognitive), mais également ce que ce dernier ressent (empathie émotionnelle » (p 262).
Jacques Lecomte consacre enfin un chapitre à l’économie expérimentale. Les recherches actuelles menées dans cette discipline toute récente montrent qu’on ne peut fonder les sciences économiques sur une conception étroite de l’être humain appelé « homo oecomenicus » qui serait essentiellement individualiste, rationnel et égoïste. Pendant longtemps, la pensée économique dominante a été peu ouverte à l’expérimentation. « Mais, depuis une vingtaine d’années, l’économie expérimentale est en plein essor. Ce courant de recherche a clairement montré que les individus fondent leurs décisions sur la coopération, la confiance, le sentiment de justice et d’empathie plutôt que sur l’égoïsme intéressé. Ce qui est exactement à l’opposé des prédictions des théories économiques officielles » (p 277). Malheureusement, « les convictions des économistes néoclasssiques fonctionnent souvent comme des « prophéties autoréalisatrices ». Elles deviennent « vraies » par le simple fait de se diffuser dans la population » (p 290). En regard de cette idéologie, l’auteur se propose de montrer dans un prochain ouvrage « qu’une économie fondée sur la confiance en autrui et sur la coopération fonctionne plus efficacement qu’une économie fondée sur la compétition et la cupidité ». En réhabilitant « les valeurs fondamentales », il ouvre ainsi pour nous un horizon.





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ÞÏíã 2014-05-24, 18:58 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 4
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Un nouvel horizon.



La manière de percevoir l’orientation de l’être humain vers le bon ou le mauvais est une représentation qui s’inscrit dans l’histoire des mentalités et dans l’évolution des cultures. On constate autour de nous des perceptions très différentes à ce sujet. « Pourquoi certains croient-ils si fort à la méchanceté humaine ? ». L’auteur examine successivement le rôle des média, notre propre fonctionnement psychologique, la culture, l’imprégnation idéologique. Le lecteur trouvera dans ce chapitre des éléments de réponse.


La perception de la positivité et de la négativité de la personne humaine s’inscrit elle-même dans un climat social et culturel. Ainsi d’après les enquêtes internationales, le pessimisme est plus fort en France que dans d’autres pays comparables. La défiance est présente. A la question : « En règle générale, pensez-vous qu’il est possible de faire confiance aux autres ou que l’on n’est jamais assez méfiants », 21 % des français estiment que l’on peut faire confiance, contre 66 % en Norvège et en Suède. Sur 26 pays étudiés, la France se trouve au 24è rang » (p 325) (4).


Si la réponse à la question d’une prédisposition de l’homme au bien ou au mal est influencée par la manière de percevoir la vie sociale, elle s’inscrit également dans le temps. Ainsi, on peut émettre l’hypothèse d’une relation entre l’agressivité, la violence, la répression correspondante d’autre part, les frustrations engendrées par la faim, la maladie, la misère d’autre part. Si le bonheur apparaît comme une idée neuve en Europe au XVIIIè siècle, il y a bien un rapport avec une amélioration des conditions de vie.


Il y a une influence réciproque entre les mentalités et les visions du monde. Ainsi, en théologie, « la conception du péché originel, qui signifie que chaque être humain naît avec un penchant fondamental au mal », apparaît dans le contexte d’une Eglise qui reprend et poursuit le règne impérial. Elle se répand à partir des écrits d’Augustin d’Hippone (saint Augustin) et elle va conditionner les mentalités . Or, selon Georges Minois, auteur d’un ouvrage de référence sur ce sujet, « l’idée d’une chute primordiale dont tous les hommes partageraient la culpabilité est absente de l’Ancien Testament . C’est une création tardive de théologiens qui voulaient renforcer l’édifice doctrinal » (p 327). Il y a donc des interrelations entre les idéologies et les représentations. Ainsi, au XXè siècle, les sciences humaines ont elles-mêmes été imprégnées par des idées selon lesquelles l’homme se caractérise par l’égoïsme et une propension à la violence. Dans ces chapitres sur l’anthropologie, la primatologie, la psychologie, Jacques Lecomte montre combien certains auteurs ont écrit dans ce sens au point que leurs conclusions apparaissent aujourd’hui comme caricaturales. A cet égard,l’idéologie matérialiste de Freud a projeté sur l’enfant des représentations extrêmement négatives. « L’enfant est absolument égoïste. Il ressent intensément ses besoins et aspire sans aucun égard à leur satisfaction, en particulier face à ses rivaux, les autres enfants » (p 230) . A cet égard, on se reportera également à l’analyse circonstanciée de Jérémie Rifkin dans son livre « Vers une civilisation de l’empathie » , il montre comment pendant plusieurs décennies, la pensée de Freud a handicapé le développement de la psychologie de l’enfant.





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ÞÏíã 2014-05-24, 19:03 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 5
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Vers un nouveau paradigme
Aujourd’hui, dans la crise que nous traversons, on perçoit, en arrière plan, une grande mutation. Mais si les menaces sont bien présentes, il y a aussi des prises de conscience qui suscitent des actions. Et ces prises de conscience peuvent s’inscrire dans une transformation de la vision du monde comme c’est le cas dans le domaine de l’écologie. On peut aller plus loin dans l’interprétation ; au delà de la réaction à la menace, n’y aurait-il pas une émergence, l’anticipation d’un autre avenir ?
La revue « Sciences humaines » a publié récemment un dossier sur « le retour de la solidarité : empathie, altruisme, entraide ». La responsable de ce dossier, Martine Fournier, note un changement dans les préoccupations et les orientations (5). Cette évolution est internationale comme en témoigne l’ouvrage de Jérémie Rifkin : « Une nouvelle conscience pour un monde en crise. Vers une civilisation de l’empathie » (6).
Le livre de Jacques Lecomte sur « la bonté humaine » s’inscrit dans le même mouvement. Ainsi peut-il évoquer : « Un changement de paradigme porteur d’implications sociales et politiques » (p 295). « Ce nouveau millénaire voit se réaliser sous nos yeux ce que Thomas Kuhn appelle une révolution scientifique, c’est-à-dire une période historique exceptionnelle au cours de laquelle se modifient les convictions des spécialistes. » Le changement s’accélère. « Une partie importante des découvertes citées dans ce livre ont été faites depuis les années 2000. Conclusion : les théoriciens de l’homme égoïste et violent sont des gens du passé, du siècle et même du millénaire passé » (p 297). Une vision nouvelle est en train d’apparaître.





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