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ÞÏíã 2010-12-22, 12:00 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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ÇÝÊÑÇÖí la didactique de la communucation 4


Processus pour manifester sa capacité d’apporter des arguments probants (qui constituent une preuve)
1. Conduire les pensées, les actes, les paroles et les gestes à l’impact ou la portée du message.
2. énoncer les convictions profondes, le principe auquel on croit fermement.
3. Trouver l’approche qui sied au groupe, à son talent et à ses moyens.
4. Se concentrer sur ce que tu dis et sur ce que tu fais.
5. être un modèle à suivre tellement est grande ta cohésion mentale et corporelle avec ce qui est dit.
6. Persuader les gens par la profondeur de son idée et par la voltige de sa logique, de son raisonnement.
7. Rapporter ce que les autres ont exprimé, penser par soi-même mais exprimer une opinion fondée.
Inutile de rappeler que les principaux rôles incombant aux cfi étaient et sont toujours la formation initiale et continue dans différents modules, aussi bien des enseignants que des chefs des établissements primaires.
Mais à l’avènement de la Nouvelle Charte d’Education et de Formation, et conformément aux différentes clauses qui régissent le système éducatif, le projet restructuration des Cfi comme étant des établissements de formation de Cadres non universitaires,il s’avère déterminant que ces derniers se voient impliqués dans la recherche pédagogique en coordination avec d’autres partenaires telles que les Universités ,les AREF les écoles d’application et les délégations pour mieux concrétiser les réformes préconisées, mais qui tardent à aboutir car la qualité de l’enseignement est toujours défaillante.
Je poserai quelques questions que je juge pertinentes : Pourquoi toutes les démarches entreprises par le Ministère de l’Education Nationale et ses différents partenaires sont loin d’atteindre les objectifs de réforme tant souhaitée ? Les problèmes de la réforme concernent uniquement les Manuels scolaires ?la Formation initiale et continue des enseignants ? Les curricula ? L’encadrement pédagogique ?l’absence d’une morale professionnelle suffisamment mûrie ? L’absence des premiers concernés qui sont les enseignants dans les plans de réforme ? La discontinuité dans la gestion de la chose pédagogique dictée par la mobilité des responsables du MEN ? L’absence d’une stratégie personnalisée et clairement définie ? L’inadéquation du système pédagogique aux exigences du marché de la formation et de l’emploi ? L’absence de synergie entre associations opérant en matière de qualité et les initiateurs des réformes ? L’absence d’une stratégie d’évaluation et de régulation clairement définie accompagnant ces réformes ?…..
Je pense que le problème majeur source de toute la crise que traverse notre système éducatif depuis bien des années est consécutif à l’absence d’un créneau on ne peut plus crucial qu’est la recherche pédagogique qui constitue un véritable levier porteur et prometteur des champs didactique et pédagogique.
Dites-moi SVP comment peut-on,espérer sonder le degré de pertinence ,d’adaptabilité,d’éducabilité et d’efficacité de notre système pédagogique, innover, expérimenter ,souscrire à la qualité,en l’absence d’une politique de recherche pédagogique qui impliquerait plusieurs acteurs de différents statuts, sous forme de groupes ou de noyaux de recherche suffisamment structurés, financés et encadrés pour assister une école qui se veut citoyenne,moderne,efficace et innovante ?
Un autre volet est digne d’être soulevé, vu son importance en matière de fondement et de documentation sous forme d’une banque de données dans différents champs de la pédagogie et de la didactique.Les quelques questions qui suivent peuvent piquer notre curiosité, nourrir nos réflexions pour un véritable débat au niveau régional et national.
1. Qu’est ce qui nous empêche d’avoir des banques de données –pour ne parler que de des curricula de l’enseignement du français langue étrangère- qui soit accessible à toute personne intéressée par l’évolution de notre système pédagogique(depuis l’indépendance jusqu’à nos jours) ?

-au niveau du discours relatif à l’enseignement de la lecture et des fondements théoriques qui sous-tendent les différentes approches autrefois en vigueur ;
-au niveau de l’enseignement de l’écrit,
-au niveau de l’enseignement de l’oral ;
-au niveau de la gestion des classes à cours multiples
-au niveau de l’évaluation des manuels scolaires
-au niveau de l’analyse de pratiques de classes et de leur répercussion sur le créneau qualité
-au niveau des causes de l’échec scolaire et la politique de lutte contre toutes les formes de déperditions,
-au niveau de travaux entrepris par des équipes de recherche-action pour formaliser, accompagner, concrétiser les réformes à entreprendre, innover, expérimenter, sous l’égide du Ministère tutelle et en concertation avec différents acteurs(associations et autres)
Fondements du projet :
L’ouverture des établissements sur le milieu environnant est une exigence incontournable pour une école citoyenne qui se veut une véritable locomotive de développement,
La tendance en Sciences de l’éducation, en Ingénierie de le formation, est au regroupement,à des synergies spécialisées qui stipulent concertation,partenariat,gestion fédérée,regards croisés pour optimiser la rentabilité ;
Inutile de rappeler que l’apprentissage d’une langue étrangère suppose une maitrise minimale des quatre skills:comprendre,parler,lire et écrire.Entendons-nous bien que la production doit s’appliquer aussi bien à l’oral qu’à l’écrit.
Mais on constate avec amertume que l’enseignement de l’oral est loin de s’ajuster aux spécificités des apprenants pour les mettre dans des situations motivantes,fonctionnelles,pragmatiques et interactives,authentiques ou simulées qui soient en mesure d’impliquer les élèves pour leur permettre d’apprendre effectivement l’oral selon des approches appropriées aux besoin du public ciblé.
Il ne faut pas nier que beaucoup d’efforts sont fournis en amont pour repenser le processus et donner du sens aux activités orales.Mais il s’avère qu’en aval les résultats obtenus sont peu satisfaisants,selon les régions,les conditions d’exercice des enseignants et selon des contingences extra-pédagogiques.
J’essaie ,pour inciter à réfléchir et a voir profondément et clair la problématique qui n’est pas toujours maitrisée,de poser un certain nombre de questions que je juge pertinentes.
1.l’oral jouit-il toujours d’une priorité dans nos classes(tout niveau confondu);
2.les progressions et les compétences visées sont véritablement ajustées aux spécificités de nos élèves?

3.Les différentes activités programmées dans différents domaines d’apprentissage sont-elles suffisamment décloisonnées pour permettre un apprentissage suffisamment dosé et équilibré?
4.Les élèves jouent-ils pleinement leur” métier d’élèves” en situation d’apprentissage de l’oral?
5.Les enseignants arrivent-ils à se décentrer pour mettre les élèves dans de véritable situations d’interactions linguistiques ,communicatives et affectives?
6.Les stratégies mises en œuvre(stratégies d’enseignement et stratégies d’apprentissage)sont elles murement réfléchies et savamment investies?
7.Les séances accordées à l’oral sont-elles qualitativement porteuses et prometteuses?
8.Les stratégies métacognitives sont elles mobilisées chez nos élèves pour leur permettre de se distancier vis-a-vis de leurs prises de parole et de s’auto-réguler,aidés par leurs enseignants?
9.Les stratégies préconisées en matière de qualité sont -elles vraiment qualitatives?
10.L’environnement psycho-pédagogique est-il promu de façon à déclencher un véritable et efficace apprentissage de l’oral?
11.Les stratégies de suivi et de régulation sont-elles en mesure de venir en aides au bon nombre d’apprenants en difficultés?
12.La formation continue est elle suffisamment ficelée pour aider les enseignants à faire échec à l’échec?
13.L’oral est-il suffisamment valorisé en situations scolaires et extra-scolaires pour inciter les apprenants à mieux s’investir en la matière
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ÂÎÑ ÊÚÏíá Azzeddine.I íæã 2010-12-22 Ýí 12:03.
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