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express-1 2012-08-30 04:25

Chronologie Portraits. Figures historiques
 

http://www.telquel-online.com/archives/images/pixel.gif Chronologie
10000Av. J.-C : Apparition des ancêtres directs des Berbères au Maroc.
1100Av. J.-C : Les Phéniciens installent leurs premiers comptoirs commerciaux.
Av. J.-C : Massinisa fonde le royaume numide.203
105Av. J.-C : Bocchus 1er étend le royaume des Maures vers l'est.
40Ap. J.-C : Assassinat de Ptolémée, dernier roi maure.
: 285Les Romains se replient et abandonnent le Maroc.

430 : Début de l'invasion vandale.
533 : Les Byzantins tentent de reconquérir le Maghreb.
681 : Oqba ibn Nafiî arrive au Maroc.
711 : Tariq Ibn Ziad débarque en Espagne.

http://www.telquel-online.com/archives/images/pixel.gif Origines. Le juif en nous
Les plus vieux témoignages sur l'ancienneté de la présence juive au Maroc sont épigraphiques. Ce sont ceux des inscriptions funéraires en hébreu et en grec qui ont été trouvées dans les ruines de Volubilis et qui remontent au IIème siècle avant notre ère. Mais la tradition orale des juifs du Maroc fait remonter la présence juive à l'arrivée des premiers bateaux phéniciens, il y a donc plus de 3000 ans ! Durant toute une partie de l'époque phénicienne, puis durant toute la présence romaine, les villes de Chellah (Salé), de Lixus (Larache), de Tingis (Tanger) ont été très certainement des centres de négoce importants pour les juifs du Maroc, qui pratiquaient surtout le commerce de l'or et du sel. Lorsque les Vandales surviennent, ils trouvent des alliés parmi les juifs, et ceux-ci vont connaître une totale liberté de culte pendant un siècle. Mais quand, en 533, le général Bélisaire est envoyé en Afrique du Nord par Justinien, l'empereur de Byzance, pour chasser les Vandales, les juifs vont entrer dans une période très douloureuse de leur histoire. A la veille de la conquête musulmane, plusieurs tribus juives berbères sont identifiées à travers tout le Maghreb. La conquête musulmane sera pour eux une libération. Rachid Benzine

http://www.telquel-online.com/archives/images/pixel.gif Portraits. Figures historiques
Bocchus 1er
Descendant d'une lignée de rois maures qui régnaient sur une grande partie du Maroc actuel. Il réussit, en s'alliant aux Romains, à étendre son royaume et le territoire des tribus maures vers l'est au détriment de ses voisins berbères de Numidie. Après sa mort en 80 avant J-C, le royaume est partagé entre ses deux fils, Bocchus II et Bogud qui vont perpétuer la politique de l'alliance avec l'empire romain.

Juba II
Roi berbère, élevé dès son enfance à Rome sous la protection de Jules César. Réputé pour ses qualités intellectuelles supérieures, les Romains vont le nommer souverain d'Afrique du Nord, où il va rétablir la stabilité et rallier Maures et Numides autour de lui. Il épousa une jeune princesse, fille de la célèbre reine égyptienne Cléopâtre et du général romain Antoine. En plus de son talent politique, Juba II était un érudit et auteur d'une œuvre scientifique considérable, selon les historiens romains. Mort en 23 après J-C, il laissa derrière lui un royaume prospère et pacifié.


Kahina
Beaucoup de choses ont été écrites et dites sur cette reine berbère, où se mêlent légendes, faits historiques et volonté d'en faire le symbole de différentes causes. Chef des tribus berbères de l'Aurès, elle participa activement à la résistance face aux troupes de l'armée musulmane. Les récits et témoignages divergent sur la religion de “la prêtresse” selon le surnom donné par les Arabes : certains prétendent qu'elle était juive, d'autres affirment qu'elle était chrétienne ou païenne. Après des années de combat contre les conquérants musulmans, Kahina est tuée en 698 par le général Hassan Ibn Nouâman. Avant sa mort, elle demande à ses fils de se convertir à l'islam et de rejoindre les rangs de ses adversaires. L'un de ses fils est même nommé chef des troupes musulmanes et combattra aux côtés de ses anciens ennemis et nouveaux
coreligionnaires.

Tariq Ibn Ziad
Symbole de la conversion des Berbères à l'islam et du rôle qu'ils vont jouer dans les conquêtes musulmanes, notamment en Europe. Selon les historiens, Tariq était un captif maure affranchi par Moussa Ibn Noussaïr, qui fera de lui son proche lieutenant. Moussa Ibn Noussaïr charge alors Tariq de lancer les troupes de l'armée musulmane, composée en grande partie par des Berbères, à la conquête de l'Espagne. Tariq s’acquitte brillamment de sa mission et défait en quelques batailles décisives les Wisigoths, qui régnaient en maître sur la péninsule ibérique.

http://www.telquel-online.com/archives/images/pixel.gif Tingis, Zilis, Tamudem…Quand le Maroc était chrétien
Le christianisme est attesté en Afrique du Nord à partir du IIème siècle. Il est vraisemblablement arrivé avec la migration de commerçants, de soldats, peut-être de missionnaires venus de l'Empire romain. Le premier document qui nous informe de cette présence chrétienne est constitué par les “Actes des martyrs scillitains”, qui rapportent la condamnation à mort, en juillet 180, d'une dizaine de chrétiens de la ville de Scillium (l'actuelle Kasserine, en Tunisie) qui ont refusé de participer aux cérémonies païennes romaines fondant la vie civique. Mais l'histoire du christianisme au Maghreb est d'abord liée à la personnalité du Carthaginois Tertullien. Né païen, baptisé vers l'an 195, membre de l'élite de la ville créée par les Phéniciens, il va se montrer un grand organisateur et un grand défenseur de l'Eglise d'Afrique. Il nous a laissé une œuvre écrite qui nous permet d'avoir une idée des problèmes qui se sont posés au développement de la foi chrétienne.
En ce qui concerne l'arrivée du christianisme au Maroc, on peut raisonnablement penser qu'elle a pour origine l'Espagne romaine à laquelle la Maurétanie Tingitane a été liée. C'est encore un martyr qui constitue la première preuve de cette présence : le centurion Marcellus, qui eut la tête
tranchée, à Tanger en 298, pour avoir décidé d'abandonner la fonction militaire en raison de son appartenance à la foi chrétienne. Le christianisme, en Maurétanie Tingitane comme ailleurs au Maghreb, a dû se développer d'abord chez les habitants d'origine romaine. Puis il a pu toucher des Berbères latinisés (comme le sera, au IVème siècle, le grand Augustin d'Hippone) et d'autres Berbères et Maures. L'extension du christianisme a dû être assez vaste, si l'on en juge au nombre d'évêchés qu'a comptés le Maroc romain : Tingis (Tanger), Zilis (Asilah), Septem (Sebta), Lixus (Larache), Tamudem (Tétouan), Salensis (Salé)... Le site archéologique de Volubilis a livré de nombreux témoignages de la présence chrétienne : des lampes, des céramiques ornées du sigle du Christ, ou de la croix, ou encore de colombes ou d'agneaux. A Aïn Regata, près d'Oujda, on a découvert une table d'autel en marbre. A Lixus, on peut voir les traces d'une petite basilique chrétienne. Par ailleurs, il existe des traditions selon lesquelles des populations noires de la région du Draâ, près de Zagora, auraient été converties au christianisme entre le IIIème et le VIème siècles, par l'intermédiaire de noirs d'Ethiopie liés à l'Eglise copte d'Alexandrie... Vers la fin du VIIIème siècle, ceux-ci seraient rentrés en guerre avec les juifs implantés également dans cette région, qui les auraient défaits. Rachid Benzine

http://www.telquel-online.com/archives/images/pixel.gif Ce qu’il faut lire
Ibn Khaldoun. Histoire des Berbères (Editions Geuthner 1999). Le monumental livre de l'historien maghrébin est une référence indispensable, notamment sur l'arrivée de l'islam au Maroc.
Gabriel Camps. Les Berbères : mémoire et identité (Actes Sud 2007). Simple, rigoureux et érudit, ce livre du grand spécialiste de l'histoire berbère est un classique.
Henri Terrasse : Histoire du Maroc (Frontispice 2005). Indisponible pendant des années, le livre d'Henri Terrasse est incontestablement le must read pour tous ceux qui s'intéressent aux origines et à l'histoire du Maroc.
Abdellah Laroui. Mojamal Tarikh Al Maghrib (Centre culturel arabe 2007). Dans la partie sur l'histoire du Maroc avant l'islam, Laroui fournit une critique intéressante et sévère des auteurs colonialistes qui ont abordé ce sujet.
Charles-André Julien. Histoire de l'Afrique du Nord (Payot 1994). Une incontournable référence sur le Maghreb écrit par un grand historien et fervent amoureux du Maroc.
Michel Abitbol. Histoire du Maroc (Perrin 2009). Didactique, agréable à lire et intéressant, notamment sur l'histoire juive du Maroc.
Bernard Lugan. Histoire du Maroc (Perrin 2000). Un bon manuel sur l'histoire du Maroc avec un parti pris et des thèses assumés sur la formation de la nation marocaine

tel quel
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ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 2018-05-12 23:24

ÑÏ: Chronologie Portraits. Figures historiques
 
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