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ÞÏíã 2014-05-30, 23:47 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 2
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Huit techniques pour enseigner avec pédagogie


techniques pour apprendre quelque chose à quelqu'un


1. Votre passion est votre ennemie
Quand vous avez développé beaucoup de connaissances dans un domaine, c'est probablement que vous l'aimez dans les mêmes proportions. L'élève, lui, en est encore au stade où il ignore s'il l'aimera comme vous un jour, et d'emblée cet écart vous sépare. Partez toujours du principe qu'a priori, contrairement à vous, un élève n'éprouve pas (autant) de plaisir dans les tâches que vous lui demandez. Vous éviterez ainsi qu'il se sente en trop grand décalage avec vous.

2. Faites-le reformuler
Tout le monde sait écouter en prenant l'air intéressé. On l'a tous fait, notamment par exemple pendant un rendez-vous "amoureux" qui n'en avait que le nom. Ne présupposez jamais qu'un élève a compris parce qu'il vous l'affirme. Il en est peut-être lui-même sincèrement persuadé, mais demandez-lui toujours de reformuler, de "faire ses mots". C'est pendant la phase de reformulation qu'il va lever (et résoudre) ses propres blocages et intégrer l'information.

3. Anticipez les difficultés
Oubliez ce que vous savez sur votre discipline et regardez-là avec les yeux d'un "ignorant". Où avez-vous éprouvé des difficultés quand vous l'avez apprise? Il est probable à 99,9% que votre auditeur rencontre (au moins) les mêmes, alors anticipez en ralentissant sur ces points précis et demandez-lui de redoubler d'attention. Assurez-vous par ailleurs que le point précédent est bien "refermé" (en le faisant reformuler) avant d'aborder une difficulté nouvelle, et rassurez-le en lui disant que vous y passerez tout le temps nécessaire, afin de lui ôter la pression implicite d'avoir à comprendre du premier coup.

4. Lors de la première explication, élaguez au maximum
Votre connaissance in extenso du problème vous fait penser à l'avance à mille nuances et détails dont la personne qui vous fait face n'a pas idée, et qu'elle n'a pas à savoir pour le moment car ils ne feraient que l'embrouiller. La première fois que vous expliquez quelque chose à quelqu'un, faites l'impasse sur tous les détails qui pourraient ralentir sa compréhension, ne lui donnez que the big picture. De la même façon, demandez-lui toujours ce qu'il veut faire in fine avec ce que vous lui apprenez, c'est la meilleure façon de prioriser et de construire votre plan personnalisé.

5. Une chose a un nom (et le garde)
Votre expérience dans le domaine considéré vous amène souvent à jongler sans y penser avec le champ lexical, intervertissant les mots tout en sachant toujours ce que vous désignez. Pensez que, pour votre interlocuteur, tout est nouveau, même les mots! Je suivais récemment une formation à Photoshop et mon coach pour l'occasion utilisait alternativement les expressions "zones de travail" et "fond" comme équivalant parfaits, au petit détail près qu'il avait oublié de me le dire! Quoique vous expliquiez à un débutant, une chose a un nom et un seul. Pas deux.

6. Si une explication ne "rentre" pas, changez d'explication!
Peut-être le point le plus important. Si la définition des concepts ne doit plus changer (voir point précédent), la clef consiste en revanche à varier la façon d'expliquer. Le dicton populaire disant que la pédagogie passait nécessairement par la répétition est incomplet: utilisée seule, la "bête" répétition n'a jamais été une pédagogie en soi! Mon professeur de boxe me faisait remarquer que mes crochets n'étaient pas à la hauteur de mes directs (au sens propre et figuré) et j'avais du mal à les corriger. Cela faisait des dizaines de fois qu'il me répétait de ramener l'avant-bras parallèle au sol mais cela ne passait pas, j'étais (ou plutôt, mon canal) "bouché". Je lui ai alors demandé, en sueur mais sur le ton de la plaisanterie, de me l'expliquer d'une autre manière. Avec d'autres mots, une autre image. Nouvelle version: "fais comme si tu donnais un coup de coude". Résultat j'ai compris. Je rate, encore, parfois, mais j'ai bien compris.

7. Utilisez des analogies, ou le pouvoir du "fais comme si"
Souvenez-vous que la personne qui vous fait face, aussi novice qu'elle soit sur le sujet du jour, est experte dans d'autres dont vous ne savez probablement rien. Ou pas grand chose. Mettez à profit ce "capital" en utilisant des images: "fais comme si". A un enfant qui apprend le piano, pour "passer le pouce": "fais comme si tu voulais le cacher sous la paume de ta main". A un élève de chant, pour apprendre la "respiration basse": fais comme si tu gonflais un ballon sous ton nombril, etc.

8. Apprendre vs admirer, chaque chose en son temps
Vous n'en avez pas conscience, mais à ses yeux vous êtes un virtuose dans votre domaine, et les quelques manipulations de base auxquelles vous pourriez vous livrer inconsciemment devant lui l'impressionnent déjà grandement. Ne faites pas étal de votre "virtuosité" (même relative) pendant l'explication, ça déconcentre l'apprenant. On ne peut pas admirer et apprendre simultanément. Chaque chose en son temps. Si vous apprenez l'informatique à quelqu'un, efforcez-vous par exemple de ne pas utiliser les multiples raccourcis claviers que vous connaissez, vous le perdriez immédiatement.
Vous connaissez maintenant les bases de la pédagogie. Alors appelez votre ado, confisquez son iPhone pendant 15 minutes, et apprenez-lui quelque chose qui vous plaît! Transmettre est un plaisir sans équivalent.





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