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ÞÏíã 2014-03-07, 09:54 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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La compréhension littérale d’un texte

Comment parvient –on à la compréhension d’un texte ? un mot ou une construction syntaxique peut avoir plusieurs sens et ne prendre sa valeur qu’en relation avec le texte qui l’entoure.il faut donc que l’apprenti lecteur garde en mémoire les mots qu’il a reconnus jusqu’à la fin du groupe syntaxique de la proposition ou de la phrase pour pouvoir en saisir le sens.
Les signes de ponctuation sont des indices essentiels qui aident le lecteur à découper la suite des mots reconnus en unités porteuses de sens. Leur usage , en lecteur comme en production de texte, doit être attentivement surveillé. En particulier, il ne faut pas les traiter comme des signes qui indiqueraient uniquement les pauses de la voix, ce que la pratique de la lecture oralisée tend parfois à instaurer comme une règle générale.
CNDP : « la maitrise de la langue à l’école » Ed SAVOIR LIRE ;Paris , p .63
Questions :
1/ Expliquer sommairement l’intitulé du texte . (1p)
2/ La compréhension littéral donc il est question met en jeu deux processus différents que l’enseignant doit considérer en séance d’apprentissage de l’acte de lire.
Précisez-les en étayant réponses par des exemples précis. (2p)
3/ suivant le texte, il ne faut pas traiter les signes de ponctuation comme des indices destines exclusivement à marquer les pauses de la voix.
D’un niveau de votre choix, traduisez concrètement cette recommandation en termes d’activités d’apprentissage pour rendre l’apprenant capable de segmenter un texte et /ou un énoncé oral, en unités significatives plus ou moins larges.(4p)
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En guise d’élements de réponse
Critères à prendre rigoureusement en compte :
-La correction de la langue ;
-La pertinence et le développement des idées ;
-La maitrise et la justesse du vocabulaire pédagogique .

Réponse 1
Il s’agit d’expliquer brièvement l’intitulé « La compréhension littérale d’un texte «
Une compréhension qui s’attache au mot à mot ; qui estconforme au sens le plus proche de l’environnement concret et réel du texte à lire ; qui ne s’intéresse pas au sens figuré ou au symbolique …bref c’est interpréter un texte dans sa cohérence propre.

Réponse 2
Le candidat doit développer sa réponse autour des deux processus suivant :
1 – le décodage de lecture qui s’avère une opération (complexe) indispensable qui permet l’aboutissement à la reconnaissance, à l’indentification ( immédiate , mobilisation dans la mémoire les savoirs pertinents et pouvoir les relier …) des mots d’un texte qu’il soit long ou court. Cette opération complexe suppose également la maîtrise de deux autres opérations qui ne sont pas des moindres en termes de capacités à construire et à développer : le codage et l’encodage qui sont étroitement liés à l’activité de lecteur /écriture ; celle-ci dépond de la maîtrise de certaines stratégies telle que la découverte implicite puis explicit du principe alphabétique, la mise en place de la conscience phonémique, l’acquisition des correspondances graphèmes-phonèmes élémentaires et graphophonologique plus complexes
2 – la construction d’une première représentation de ce dont il s’agit en s’appuyant sur l’ensemble des données ( mots , mots-outils ,mots-étiquettes , proposition , phrase ,groupe syntaxique, l’interprétation correcte de chaque pronom et des termes de substitution) à mesure que le texte est lu en vue d’en saisir le sens, tout en aidant voire encourageant les élèves en difficulté à revenir en arrière dans le texte.

Réponse 3
Suivant chaque niveau il suffit de doser une variété d’activités ou d’exercices, d’opérer un choix adéquat à la réalité de la classe et selon son rythme d’apprentissage, soit pendant les séances de construction des apprentissages et /ou des séances de soutien, de consolidation ou d’enrichissement. La segmentation(le découpage) en tant que capacité à construire devrait être planifiée et exploitée à bon escient dans les différents cycles de l’école primaire aussi bien en séances de lecteur, de récitation, de dictée ou d’expression orale. De ce point de vue, les activités qui se prêtent à « la segmentation » sont à titre d’exemples :
_ Activités de lecture collective (avant même que la reconnaissance des mots soit assurée) ;
_ Demander aux élèves de désigner ( dans un texte lu et par le maître et /ou par la classe) les mots qui forment tel ou tel passage ,fragment, découper correctement la phrase : c’est là une capacité à segmenter oralement un énoncé écrit ;
_ Faire prendre conscience aux élèves jusqu’ou faut-il aller dans la phrase avant de s’arrêter ? Pourquoi ne peut-on pas s’arrêter là ?
_ Viser souvent d’exercer cette capacité de décourage (énoncé oral ou écrit) sans cibler l’élaboration de savoirs explicites complexes sur les catégories grammaticales ou la structure syntaxique de la phrase(monter les automatismes d’une grammaire implicite à l’aide des exercices structuraux) ;
_ Travailler sur des phrases pièges comme les phrases sans ponctuation ;
_ Activités de dictée ,cadencée par le procédéLAMARTINIERE ,effectuée et exécutée suivant une dictée par groupes de souffle et autres unités de sens dont la mémorisation et la répétition immédiates avant la transcription personnalisée sont deux atouts majeurs susceptibles de renforcer la capacité de découpage et de renforcement de la compréhension littérale ,qui est un préalable à la construction du sens ;
_ La récitation , la poésie et le chant demeurent aussi des moments privilégiés d’apprentissage et de la segmentation et de l’écoute qui interpellent le domaine affectif et émotionnel par le biais de la sonorité de la rime et la musicalité des vers ;
_ à mettre en évidence surtout l’importance de la haute voix qui est un moyen de mettre en œuvre le travail de la segmentation






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