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ÞÏíã 2013-02-09, 19:23 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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Découverte d’une bactérie qui fabrique de l’or

Des chercheurs canadiens ont isolé une bactérie capable de transformer des microparticules d’or en pépite. Pas question toutefois d’imaginer une culture industrielle du métal précieux, préviennent les spécialistes.




La bactérie est capable de solidifier les ions d’or en suspension

C’est une nouvelle que les fans d’alchimie vont apprécier. Des chercheurs de l’Université McMaster de Hamilton, au Canada, ont mis en lumière la façon dont une bactérie parvient à solidifier l’or liquide. Dénommée Delftia acidovorans, celle-ci produit une molécule capable de faire précipiter les ions d’or en suspension dans l’eau pour créer des structures solides. Autrement dit, des micro-pépites.
Pour parvenir à cette découverte, détaillée dans la revue britannique Nature Chemical Biology , les équipes scientifiques ont d’abord analysé la surface des petites pépites d’or. Ils y ont découvert un film microbactérien et notamment la présence de deux bactéries qui cohabitent: Cupriavidus metallidurans et Delftia acidovorans. Ces deux bactéries parviennent à survivre alors que les ions d’or solubles, invisibles à l’œil nu et que l’on retrouve dans l’océan et dans d’autres cours d’eau naturels, sont normalement très toxiques. Certains sont d’ailleurs utilisés en pharmacie pour leur valeur bactéricide.
La première, Cupriavidus metallidurans, était déjà connue des chercheurs pour sa capacité à accumuler d’infimes particules d’or dans sa propre cellule pour se protéger. Les scientifiques ont cherché à comprendre si la seconde survivait de la même façon. Le résultat a été surprenant: Delftia acidovorans ne métabolise pas l’or soluble comme sa congénère mais le solidifie à l’extérieur sous une forme non toxique grâce à la molécule «delftibactine A». Si sa capacité à fabriquer de l’or solide était déjà connue, le mécanisme de production de cette molécule était, lui, inconnu. «Ces travaux sont la première démonstration qu’un métabolite sécrété peut protéger contre de l’or toxique et causer la biominéralisation [procédé par lequel les organismes vivants produisent les minéraux, ndlr] de l’or», écrivent les chercheurs.
Le travail de la bactérie est rapide puisqu’il lui faut seulement quelques secondes pour fabriquer des nano-particules d’or, à condition que le procédé ait lieu à pH neutre et à température ambiante. Cette «delftibactine A» bat donc à plates coutures les produits couramment utilisés dans l’industrie pour produire ces mêmes particules d’or, soulignent les chercheurs
Progrès pour l’environnement

Peut-ont alors imaginer une culture intensive du métal jaune en laboratoire? Les chercheurs en doutent. Tout comme les professionnels du secteur. «On trouve 5 milligrammes d’or sous forme d’ions solubles par mètre cube d’eau de mer. Pour espérer récupérer un kilo d’or, il faudrait 200.000 mètres cube d’eau. Vider les océans n’est pas une option et la manœuvre coûterait de toute façon trop chère. En fonction des cours de l’or, le procédé est sans intérêt», explique Charles Sannat, directeur des études économiques pour AuCoffre.com, spécialiste de la vente en ligne de pièces d’or.
Par ailleurs, l’or potentiellement produit en grande quantité aurait la même valeur que l’or extrait des mines ce qui aurait un effet catastrophique sur les cours. «L’or pourrait alors enfin être utilisé comme monnaie car le reproche qu’on lui fait aujourd’hui c’est qu’il est trop rare. Problème: il deviendrait aussi fragile que la monnaie papier que l’on peut imprimer à volonté. Il n’aurait plus aucune valeur en tant que protection».
Cette découverte ouvre en revanche des perspectives positives pour le secteur aurifère. «Si cette bactérie marche sur les microparticules d’or terrestre, on pourrait imaginer l’implanter dans le sous-sol pour qu’elle agglomère ces particules, accroisse les rendements des mines et donc diminue les coûts d’extractions», imagine Charles Sannat. «Diminuer les efforts d’extraction permettrait à terme de baisser la pollution générée par cette activité qui fait de gros dégâts environnementaux. Sous cet aspect, cette découverte est véritablement enthousiasmante», conclut ce dernier.
. LE FIGARO







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