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ÞÏíã 2013-02-08, 19:17 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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Des bébés plus petits à cause de la pollution




L'exposition des femmes enceintes aux microparticules atmosphériques augmente le risque d'accoucher d'un bébé de moins de 2,5 kg.



Les méfaits de la pollution de l'air sur la santé sont de mieux en mieux connus. Parmi eux, l'impact sur le poids des bébés à naître vient d'être confirmé par une vaste étude internationale publiée mercredi dans la revue Environmental Health Perspectives. Selon les données recueillies dans neuf pays, parmi lesquels la France, les Etats-Unis ou encore le Brésil, la présence dans l'air de particules fines augmenterait le risque d'accoucher d'un bébé pesant moins de 2,5 kg.
Selon les chercheurs, qui ont pris en compte près de 3 millions de naissances entre la fin des années 1990 et la moitié des années 2000, l'effet de cette pollution sur la santé des fœtus est réel, quoique modéré sous nos latitudes. «Le risque d'avoir un bébé de petit poids augmente de 10% quand la concentration en particules fines (mesurant moins de 2,5 microns, NDLR) augmente de 10 microgrammes/m3», illustre Rémy Slama, co-auteur de l'étude, responsable de l'équipe d'épidémiologie environnementale à l'institut Albert-Bonniot, à Grenoble (Inserm). A titre d'exemple, la limite est actuellement fixée à 25 microgrammes/m3 dans l'Union européenne, contre 12 microgrammes/m3 aux Etats-Unis. A Nancy et Poitiers, villes françaises ayant participé à l'étude, la moyenne était de 15 microgrammes/m3, proche des niveaux relevés à Atlanta ou à Sydney.
Les nouveau-nés présentant un faible poids à la naissance ont davantage de risques de maladies et de mortalité périnatales, mais aussi de souffrir de pathologies chroniques plus tard (diabète, maladies cardio-vasculaires).
Pas d'alarmisme

Les auteurs invitent toutefois les futures mères à ne pas s'alarmer car l'effet de la pollution atmosphérique sur le poids à la naissance reste faible au niveau individuel. «La plupart des femmes qui vivent à proximité d'une source de pollution comme un axe routier accoucheront d'un bébé de poids normal», explique Rémy Slama. En France, on estime que 2% des bébés nés à terme pèsent moins de 2,5 kg et, parmi ceux-ci, une proportion encore indéterminée mais significative est liée aux particules fines.
Rémy Slama souligne aussi que «c'est l'exposition continue et moyenne qui augmente le risque, et non pas les pics de pollution constatés à certains endroits, certains jours». Il n'existe donc guère de mesure individuelle qui permette de se prémunir contre ce risque.
Les microparticules incriminées sont essentiellement issues des gaz d'échappement, du chauffage urbain (fioul, bois), de l'industrie et de la combustion de charbon, rare en France. Ces particules microscopiques, qui sont en taille inférieures au dixième de l'épaisseur d'un cheveu humain, peuvent pénétrer les poumons en profondeur, parfois jusqu'aux alvéoles pulmonaires, d'où elles peuvent rejoindre la circulation sanguine et atteindre d'autres organes. Elles sont composées de centaines de substances, parmi lesquelles des métaux, des composés organiques ou des molécules cancérigènes, qui peuvent entraîner des phénomènes d'oxydation et d'inflammation.
Cette découverte devrait conforter les autorités dans leur décision d'abaisser les taux moyens de particules fines tolérés. L’Union européenne doit réévaluer les siens cette année, mais rien ne permet de savoir si elle suivra les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, qui les fixe à 10 microgrammes/m3.





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