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ÞÏíã 2013-02-01, 10:25 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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Un robot français séduit les universités du monde entier




Nao a été inventé par des Français et se vend maintenant dans le monde entier. Il sert à faire de la programmation informatique en beaucoup plus ludique qu’un ordinateur. Car lui, répond et reconnait ses élèves.
Pour un grand nombre de Français, les robots remplacent l’homme et détruisent des emplois. Une mauvaise image, qui leur colle à la peau et fait de la France l’une des retardataires de l’Europe quant au nombre de robots. Cependant une entreprise française Aldebaran Robotics ,avec son robot humanoïde Nao, connaît une forte croissance et exporte dans le monde entier, dans des centaines de lycées et d’universités.
Près de 80 écoles secondaires l’utilisent déjà en France, avance Aldebaran Robotics et dans le monde, elles seraient 200. Mais on se l’arrache aussi dans les universités étrangères, comme au Pays de Galles ,au Royaume-Uni ou encore à l’Université de Zheijiang en Chine...

Les étudiants tissent une relation affective avec Nao

Nao est capable de parler, entendre, marcher, reconnaître les visages et prendre des objets dans ses mains. Avec ses 58 centimètres, sa forme humaine et ses yeux expressifs, il fait fureur auprès des élèves et des étudiants. Lors de son acquisition en 2011, l’Université Paris Descartes était enthousiaste: «Il offre un large panel de possibilités dans l’apprentissage de l’informatique et de l’intelligence artificielle mais également dans le domaine de la recherche».
Tout au long d’un semestre, l’équipe pédagogique de l’Université Paris Descartes a observé les projets réalisés avec Nao par les étudiants en troisième année d’informatique. Et ils ont constaté que «Nao suscite des réactions affectives positives de la part des êtres humains auxquels il est confronté, et les étudiants ne dérogent pas à cette observation».
Les étudiants «le personnifient et ils leur arrivent même de lui parler». Au lieu de dire «on va le programmer», les étudiants préfèrent dire, «on va lui apprendre». La relation développée avec le robot rendrait les étudiants «plus patients face aux difficultés» et «plus motivés». Ils s’investiraient alors davantage dans les projets scolaires, parce que le travail réalisé est ancré dans la réalité et qu’il permet de rendre tangible des concepts abstraits, selon les experts de Paris Descartes
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Le robot évolue et conquiert les étudiants du monde entier






Nao «est un ordinateur avec deux bras et deux jambes», explique une responsable de la société Aldebaran Robotics, qui le commercialise depuis 2008. Mais l’équipe pédagogique de l’Université de Paris Descartes émet quelques réserves, «une journée d’utilisation continue de Nao est difficilement envisageable à cause de la surchauffe», détaillent-ils dans leurs observations. Et l’un des logiciels fournit avec le robot nécessite, même pour des étudiants familiarisés avec la programmation, «un effort d’appropriation important» et manquerait également de documentation explicative.
Par ailleur, son prix public actuel de 10.000 euros semble limiter son utilisation à grande échelle dans un contexte pédagogique.
En France, il y a quelques réticences à voir les robots entrer dans notre quotidien. Une mentalité, que la Commission des Finances ,de l’économie générale et du contrôle budgétaire tente de déconstruire: «Il existe 35.000 robots en France, contre 62.000 en Italie et 150.000 en Allemagne. Les robots ne sont pas des destructeurs d’emplois ; au contraire, ils en créent»… Actuellement, 3000 unités de Nao sont en service dans plus de 60 pays avec plus de 600 clients académiques dont Harvard aux Etats-Unis.






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