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ÞÏíã 2013-01-27, 17:18 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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La Terre bientôt visible en direct depuis l'espace


L'ouragan Earl vu depuis la station spatiale internationale en 2010. (crédits photo: Nasa) o



Une entreprise canadienne doit placer cet automne des caméras haute définition sur la station spatiale internationale. Les images seront diffusées gratuitement en streaming.


Tout le monde pourra bientôt observer la Terre depuis l'espace en quasi-temps réel. Une entreprise canadienne, Urthecast, est en train de construire deux instruments d'observation haute et moyenne définition qu'elle doit envoyer sur la station spatiale internationale avant cet automne. Les images prises par ces deux appareils - l'un prendra des photos l'autre des vidéos à une fréquence de 3,25 images par seconde - seront diffusées en streaming sur une interface «à mi-chemin entre YouTube et Google Earth», selon l'entreprise.

La définition des images devrait varier entre 1 à 5 mètres suivant le paramétrage choisi. Suffisant pour distinguer des rues et des bâtiments avec précision sans pouvoir identifier des personnes ce qui évitera les problèmes de droit à l'image rencontrés par Google Street View, par exemple. Les images seront transférées plusieurs fois par jour lorsque l'ISS passera à la verticale de différents centres de stockage répartis à la surface du globe. Scott Larson, cofondateur et président de la start-up, estime sur Wired à quelques heures maximum le décalage entre la prise de vue et sa diffusion.

Pour le moment, l'entreprise a réussi à lever les fonds nécessaires à la construction des caméras (fournies par le spécialiste Rutherford Appleton Laboratory) et à signer un partenariat avec l'Agence spatiale russe qui va se charger de les envoyer gratuitement vers l'ISS via deux fusées Soyouz, probablement cet automne.
Pour Thierry Rousselin, responsable de l'entreprise Geo212 spécialisée dans le conseil en observation de la Terre et en géointelligence, le projet est «certes intéressant mais il manque d'un modèle économique solide». Le coût des serveurs et du traitement des informations sur le long terme n'est pas garanti. L'entreprise évoque des applications pour smartphones et tablettes et invite des développeurs à imaginer avec elle des manières de traiter les données pour en extraire de l'information et/ou du divertissement. La question de la rentabilité éventuelle de ces produits n'est pas abordée.
«Difficile de vendre les données»

«UrtheCast envisage parallèlement de vendre des données à des industriels et aux médias. Je doute qu'ils y parviennent», prévoit Thierry Rousselin. «Comme les caméras sont boulonnées sur l'ISS, l'entreprise ne peut pas assurer à ses clients potentiels qu'elle sera là au bon endroit, au bon moment. C'est un gros problème.» UrtheCast ne pourra d'ailleurs pas filmer l'ensemble de la planète (notamment au-dessus d'une ligne Nothingham-Berlin-Varsovie) en raison de l'orbite fixe de l'ISS.
Le projet pourrait en revanche se révéler un outil puissant de communication environnementale et institutionnelle. Etant donné la nature du projet, je pense qu'ils ont besoin de sponsors plus que de clients», conclut-il. «Dans le contexte actuel, trouver des gens mécènes capables de débourser des millions n'est pas évident.»
La vidéo par satellite, un secteur d'avenir

Au-delà de ces questions financières, UrtheCast témoigne d'une dynamique nouvelle: l'arrivée de la vidéo dans l'observation par satellite. Plusieurs projets différents font leur apparition dans ce secteur nouveau. A l'heure actuelle, le plus avancé et le plus ambitieux est probablement SkyBox. «De 12 à 22 satellites équipés de caméras vont être lancés à partir de mai 2013», explique Thierry Rousselin. Cette fois-ci, le projet est clairement orienté business. L'objectif est de proposer des services à des clients privés: surveillance de parking ou de ports commerciaux, analyse de flux industriels, etc.
Un changement de paradigme dans le monde de l'imagerie par satellite qui était jusqu'à présent orienté vers les militaires ou les institutions (les deux entreprises qui dominent ce marché sont GeoEye et DigitalGlobe). «Avec l'intérêt nouveau porté par les acteurs privés, un marché est en train de naître», constate Thierry Rousselin. «L'avenir de l'imagerie satellitaire des cinq à dix prochaines années est clairement dans la vidéo.»











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