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ÞÏíã 2013-01-25, 16:05 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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c3 Le prix Nobel de littérature 2012 a été décerné à l'écrivain chinois Mo Yan




Voici l’écrivain qui a remporté le prix Nobel en littérature
Mo Yan
Le prix Nobel de littérature 2012 a été décerné à l'écrivain chinois Mo Yan pour son "réalisme hallucinatoire," qui unit conte, histoire et le contemporain".

"Mo Yan, en associant imagination et réalité, perspective historique et sociale, a créé un univers qui, par sa complexité, rappelle celui d'écrivains tels William Faulkner et Gabriel García Márquez [deux illustres prédécesseurs qu'il a rejoints jeudi sur la liste des lauréats de cette distinction], tout en s'ancrant dans la littérature ancienne chinoise et la tradition populaire du conte", ajoute l'Académie.
"LA SOLITUDE ET LA FAIM ONT NOURRI MA CRÉATION"
Né en 1955 de parents cultivateurs dans la province du Shandong, dans l'est du pays, Mo Yan, de son vrai nom Guan Moye, est contraint en pleine Révolution culturelle de quitter l'école à 12 ans pour travailler dans les champs puis à l'usine. Cette enfance douloureuse va inspirer ses textes, qui traitent de la corruption, de la décadence de la société chinoise, de la politique de planification familiale et de la vie en milieu rural.
"La solitude et la faim ont nourri ma création", a-t-il expliqué un jour. En 1976, il est recruté par l'Armée populaire de libération, où il se met à étudier à l'Institut militaire des arts et de littérature avant d'entrer à l'université de Pékin. Il écrit parallèlement ses premiers récits. Une première nouvelle est publiée en 1981 dans une revue littéraire. Une vingtaine de romans suivront.
Mo Yan, un pseudonyme qui signifie "Celui qui ne parle pas", signe également de nombreux essais et nouvelles sur des sujets divers, et il "est considéré, malgré son jugement critique sur la société, comme un des écrivains les plus éminents de son pays", poursuit l'Académie. Parmi ses œuvres figure Fengru feitun (1996), qui est une vaste fresque historique décrivant la Chine du XXe siècle à partir du portrait d'une famille. En 2000 un prix Nobel de littérature avait récompensé Gao Xingjian, un écrivain d'origine chinoise naturalisé français en 1997.
UNE TRUCULENCE TOUTE RABELAISIENNE
Qu'il dépeigne dans ses livres une scène de sexe ou de supplice, les ravages d'une guerre ou d'une beuverie, Mo Yan le fait avec une truculence toute rabelaisienne. "Il prend le même plaisir à décrire, en long en large et en travers, aussi bien un grand banquet qu'un grand massacre", relate Sylvie Gentil, l'une des premières traductrices de l'écrivain.
Mo Yan, visage piriforme et chevelure clairsemée poivre et sel, est aujourd'hui l'un des auteurs chinois les plus réputés, dans son pays et à l'étranger. Il a atteint la notoriété avec Le Clan du sorgho, porté à l'écran sous le titre Le Sorgho rouge par le fameux réalisateur Zhang Yimou. Même si ses œuvres sont fréquemment des "pavés" dépassant les 500 pages après traduction, elles figurent régulièrement parmi les best-sellers en Chine, à côté notamment des romans de Yu Hua, l'auteur de Brothers.





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