Les vers ingrats se refusent à l’expression ;
Etouffant silence du cœur en émoi.
Taire la douleur, égale sœur de la passion
Brûlante, gèle la plainte et sème l’effroi.
Privé de dire, affligé, le cœur implose !
Volcan sourd, lave diligente, lames cristallines.
Poème minéral naissant que la foudre expose
Aux yeux tendres d’une Ève assassine.
Et la nuit froide et silencieuse s’éclaire
D’un Toumitiyi vert tonifiant que mon âme libère,
Mélodie suave, frémissement des sens aiguisés.
Hélas, comme le temps fuyant toujours ,brisé,
Mon bonheur ira voguer sur les ondes de l’oubli
Ne restera alors qu’un mot doux : « Toumitiyi ! »