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ÞÏíã 2012-02-18, 14:16 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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a9 intrigue policière : à la recherche d'un ami


A la recherche d'un ami : épisode I








Cela fait un sacré bout de temps que je n’ai pas visité mon vieil ami Lakhdar .Aussi, j’ai décidé de profiter de la première occasion offerte, à savoir mon congé annuel, pour frapper à sa porte .Bien entendu, ce n’est pas la porte à côté, puisque pour y arriver, il faut parcourir au moins quatre cents kilomètres. Alors, pour une fois, j’ai pris le train du soir au lieu de ma voiture.
Le voyage s’est bien déroulé et je suis arrivé à la ville de Tanger alors que le soleil s’apprêtait à lancer ses premiers rayons de soleil. La première chose que j’ai du faire : prendre une tasse de café et dévorer quelques brioches dans un café à quelques pas de la gare. L’endroit était presque vide à part un couple de sexagénaires, une maman tenant un bébé entre ses bras et un officier militaire. Je me suis assis au coin bien à l’écart des autres consommateurs pour admirer le paysage matinale.Voyez-vous, il n’y a pas plus beau que de voir une ville renaitre après une nuit douce et calme. Aussitôt, vous verrez défiler des hommes dans la rue soit pour aller au travail ou tout simplement se diriger vers la première épicerie ouverte pour acheter du lait frais et du pain pour le petit déjeuner .Puis, vous entendrez le grincement des volets qui s’ouvrent là et là et des têtes se pencher et lancer à la cantonade :
_ « Brahim, sers-moi un verre de thé
Ou
_ « Bonjour Kamal ! Attends-moi, je descends tout de suite
Bref , un langage simple que nous avons l’habitude d’entendre chaque matin ,sans pourtant lui donner une importance.
Mais dans mon cas , moi qui n’avait rien à faire , j’ai bien trouvé un réel plaisir à suivre ces gens combien innocents à travers leurs mouvements, tout en notant chacune de leurs actions .Du coup , je me suis mis à sourire et je me suis dit comme ça : mon cher Abdou , il y a sûrement quelqu’un qui te guette toi aussi quand tu sors chaque jour de chez toi pour aller à la boulangerie d’en face acheter ta flute habituelle. Mais ce qui m’a fait marrer, je me suis rendu compte que je sortais en pyjama croyant passer inaperçu vu que la rue était presque déserte des passants. Ce qui est totalement faux .La preuve : un simple voyageur comme moi est toujours là pour scruter de son regard de touriste les allers et venues des gens. J’étais en pleine contemplation quand un bruit sec attira mon attention. Sur le coup, je me suis retourné pour voir de quoi il s’agissait. J’ai vu un petit garçon à vélo qui venait d’être renversé par une voiture .Cette dernière accéléra à fond et disparut dans une ruelle adjacente. La seule chose que j’ai pu noter était sa couleur grise. Pour une fois, je n’ai pas pu retenir son numéro d’immatriculation. La vérité, je suis doué pour ça .D’ailleurs, j’ai dans ma mémoire des centaines de numéros que je pourrai réciter sans coup férir.
Ah, j’ai oublié de vous dire que je suis inspecteur de police et que j’exerce ce métier depuis une vingtaine d’année .Certes, je ne suis pas aussi connu que Kojac .D’ailleurs , je ne lui ressemble ni de près ni de loin , en plus je ne suis pas chauve.
Pour vous dire que j’ai des cheveux un peu frisés mais en abondance .Je mesure un mètre quatre vingt et pèse autant que trois sac de farine de 25 kilos. J’aime porter des gabardines surtout de couleur beige , un chapeau circulaires et des lunettes. Comme ça , je suis toujours sûr de passer inaperçu quand je me promène en ville.
Donc alerté par mon instinct de policier, je me suis rué vers la victime qui était étendue sur le sol .En s’approchant d’ elle , j’ai constaté que l’enfant saignait du nez et qu’il avait perdu connaissance. Du coup , j’ai téléphoné au service des urgences ; puis, j’ai sorti ma carte professionnelle et je l’ai montrée aux badauds qui se ruaient vers moi :
_ « S’il vous plait, leur ai-je crié, éloignez-vous, le garçon risque de suffoquer.
Quelques instant après, une ambulance stoppa devant moi. Deux ambulanciers munis d’un brancard, emportèrent la petite victime après m’avoir remercié chaleureusement .Bien entendu, j’ai noté le nom et l’adresse de l’hôpital où l’enfant devrait être admis. Sur ce, j’ai regardé ma montre : il était près de neuf heures .Pas la peine d’attendre .Il faut faire vite , sinon je risque d’arriver devant une maison inhabitée.
J’ai hélé un taxi qui passait justement devant moi .Je suis monté tout en lui disant :
_ S’il vous plait, le quartier de la renaissance.
Puis : Boulevard Abdelkhalek Torres, bâtiment C.
Le conducteur démarra en trombe .Au milieu du chemin, je me suis rendu compte que je n’avais pas payé ma consommation ; en revanche, j’ai oublié mon journal et mon chapeau sur la table. Quoiqu’il en soit , je reviendrais sûrement sur les lieux , ne serait-ce que pour reprendre le train. Ainsi, je payerai ma consommation et reprendrai mes biens.
Quelques minutes après, le taxi s’arrêta devant un immeuble qui se rappelait de la seconde guerre mondiale. En y entrant, j’ai senti des odeurs indescriptibles .J’ai quand même réussi à identifier certaines .D’abord, ça sentait de la soupe fade, du caca de chat et de la pisse des mômes.
Au fur et à mesure que je montais les escaliers, d’autres odeurs taquinaient mon nez sans pourtant me donner la nausée ou me couper l’appétit. Aussi au premier étage, par une porte entrouverte, j’ai senti une odeur d’omelette mêlée à de l’huile d’olive .Juste après, un arôme de café très fort enveloppa tout mon adorât, suivi d’un goût de pain qui sentait le roussi. Cela m’incita à enjamber les marches par quatre au lieu de deux .Ainsi au moins de temps qu’il ne vous en faut pour vous débarbouiller, je suis arrivé au sixième étage. J’ai joué un certain temps de la sonnette d’entrée : dring, dring. Pas de réponse. J’ai rejoué sur un autre air un peu long mais qui réveillerait un sourd muet : driiiiing, driiiing.Toujours pas de réponse. Alors, j’ai plaqué mon oreille droite sur la porte pour détecter un quelconque son provenant de l’intérieur .La vérité, je n’avais rien entendu .On dirait que l’appartement était vide .Pas de doute là-dessus, mon ami était déjà sorti pour aller à son travail. Donc, la seul recours possible : le rejoindre à son bureau.
J’ai descendu les escaliers en subissant les mêmes odeurs et cette fois j’ai été bousculé par une horde de galopins qui étaient sûrement en retard pour aller à l’école. J’ai laissé passer la tempête un certain moment, puis j’ai repris ma descente. Juste avant de sortir de l’immeuble, j’ai remarqué un homme habillé d’un tablier bleu et qui était entrain de balayer l’entrée .Je me suis approché de lui et tout en le saluant , je lui ai dit :
« _ Sil vous plait où puis-je trouver monsieur Lakhdar ?
Sans s’arrêter de balayer, il me dit :
_ Sixième étage, appartement 5
_ Merci, je connais.
_ Mais, ai-je repris, il n’est pas chez lui.
Il me toisa d’un regard interrogateur avant de dire :
_ Et alors , mon bon monsieur, ce ne sont pas mes oignons !
_ Excusez-moi de vous déranger en plein balayage. Je voudrais juste savoir si mon ami habite toujours ici
_ Bien sûr, tonitrue-t-il.D’ailleurs, la nuit dernière, je l’ai vu en compagnie d’une ravissante dame.
Et d’ajouter :
_ Ils sont sortis, mais je ne les ai pas vu rentrer.
Après un bref moment de silence durant lequel une couche de poussière se propageait dans l’air , j’ai repris ma conversation avec le concierge :
_ » Dites-moi ! Cette dame, vous la connaissez ?
Du coup, il arrêta de manipuler le balai :
_ Mais de quoi je me mêle, a-t-il vociféré. Moi, j’ai bien d’autres chats à fouetter pour m’occuper de la vie privée des gens.
Je l’ai amadoué par un sourire et un hochement de tête :
_ D’accord, n’en parlons plus !
Mais , s’il vous plait pourriez-vous m’indiquer le chemin pour aller à son lieu de travail ?
Il ne se l’ai pas fait dire deux fois :
_ En sortant, vous allez tout droit, puis vous tournez à droite au deuxième feu rouge. Quand vous apercevrez un magnifique édifice : c’est le commissariat de police .Eh bien c’est là où il travaille



A suivre






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ÂÎÑ ÊÚÏíá houmidi59 íæã 2012-02-21 Ýí 17:00.
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