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ÞÏíã 2012-01-27, 23:33 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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c3 La facture record des catastrophes naturelles en 2011



Des habitants regardent le coucher de
soleil dans la préfecture nippone de Miyagi endeuillée par un tsunami, le 1er janvier 2012.




Les pertes économiques consécutives à des catastrophes naturelles ont atteint un niveau record en 2011. L'étude annuelle de l'ONU publiée ce mercredi indique un total de 286 milliards d'euros.



2011 décroche un triste record. L'ONU a enregistré quelque 302 catastrophes naturelles qui ont provoqué le décès de 29782 personnes, affecté quelque 260 millions d'êtres humains et infligé des coûts économiques records. Le séisme qui a frappé le Japon en mars représente la plus grande part des pertes économiques essuyées cette année, avec 210 milliards de dollars.
"Le grand tremblement de terre au Japon et le tsunami qui a suivi nous rappelle à tous que nous ne pouvons pas ignorer les leçons de l'histoire", a déclaré la directrice de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes des Nations unies (UNISDR), Margareta Wahlstrom, citée dans un communiqué. "Les grandes villes situées sur des zones sismiques doivent prendre au sérieux la probabilité que les évènements se reproduisent", a-t-elle ajouté. Une grande majorité des pertes humaines sont liées à des tremblements de terre: 20943 (dont 19846 au Japon) sur 29782.
Le dernier record était détenu par l'année 2005 avec 243 milliards de dollars, selon l'étude menée par l'ONU et le Centre de Recherche sur l'Epidemiologie des Désastres (Cred) de l'université de Louvain (Belgique). Les statistiques publiées par l'ONU sont semblables à celles du réassureur Swiss Re, qui a estimé que les dommages enregistrés en 2011 dans le monde avaient atteint 350 milliards de dollars, soit la deuxième année la plus coûteuse pour la profession, après 2005. Cette année-là avait été marquée par de nombreux ouragans, comme Katrina, Wilma ou Rita qui ont causé à eux seuls des coûts de 100 milliards de dollars pour les assureurs.
Certains pays sont "mal protégés"
En 2011, outre les tremblements de terre au Japon, en Turquie et en Nouvelle-Zélande, d'importantes inondations en Thaïlande et en Australie ont alourdi la facture, de même que des ouragans aux Etats-Unis. "Les désastres en 2011 ont montré que les pays développés ainsi que les pays à revenu moyen ne sont pas protégés contre les catastrophes dévastatrices", a fait valoir la directrice du Cred, Debarati Guha-Sapir, lors d'une conférence de presse.
Elle a par ailleurs souligné que "les pertes économiques n'étaient pas la seule façon d'évaluer l'impact des désastres", soulignant les conséquences en termes de santé enregistrées par les populations affectées, notamment lors d'innondations. Ainsi, des études révèlent que les enfants ayant enduré des inondations sont plus enclins à développer des infections respiratoires, a-t-elle expliqué.Or, a-t-elle relevé, "les inondations restent le désastre qui dispose du plus grand potentiel en matière de prévention".
Vecteurs de maladie et de pauvreté, les catastrophes naturelles restent difficiles à gérer. La prévention reste un des seuls moyens de lutte.







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