ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
ÞÏíã 2011-10-11, 21:30 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 2
ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ
ÈÑæÝÓÜÜÜÜÜÜÜÜæÑ
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ








ÝÇØãÉ ÇáÒåÑÇÁ ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


ãÓÇÈÞÉ ÇáÕÍÇÈÉ æÇáÕÍÇÈíÇÊ 1

æÓÇã ÇáãÔÇÑßÉ

æÓÇã ÇáÑÊÈÉ ÇáÃæáì Ýí ãÓÇÈÞÉ ØÇßÓí ÇáãäÊÏì áÔåÑ íæ

æÓÇã ÇáãÑÊÈÉ ÇáÇæáì áÕäÇÚÉ ÇáäÌÇÍ Úä æÑÔÉ ÇáÊÝæÞ å

æÓÇã ÇáãÑÇÞÈÉ ÇáãÊãíÒÉ

æÓÇã ÇáãÑßÒ ÇáÓÇÏÓ Ýí ÏæÑÉ ÇáÊÞäíÇÊ ÇáÃÓÑíÉ

ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Sommet de la Francophonie à Kinshasa, faut-il continuer à y croire?


Certes le défi est colossal, mais le sommet de l'OIF est une grande opportunité.
Malgré les 5 chantiers annoncé pompeusement par des Vuvuzélateurs du pouvoir titanic, à kinshasa, l'histoire dramatique se lit au détour de chaque rue. Carreaux brisés, routes défoncés, murs troués, robinets asséchés, câbles dénudés, peintures écaillées, chantiers arrêtés, détritus amoncelés, enfants abandonnés...Adolphe Muzito, le Crésus Congolais n'a pas eu honte de répondre aux confrères de Jeune Afrique que "Le Congo est très pauvre" . Pauvre Muzito qui est devenu millionnaire du dimanche depuis qu'il est à la primature du Congo. Les artères de Kinshasa, la capitale congolaise débordent de larges 4X4 allemands et japonais, seuls à même de braver les nids-de-poule, le gravier et le sable qui entravent la chaussée. Les véhicules rutilants de la bourgeoisie compradore joséphiste, narguent et charrient la mince classe aisée de Kinshasa à travers ses kilomètres de bidonvilles.

La majorité de Kinois n'a pas de choix: les transports publics et les taxis n'existent pratiquement pas.

A l'autre bout de la cité, sur le méga campus de l'Université de Kinshasa, 35 000 étudiants, future élite de la République démocratique du Congo, déambulent sous des fenêtres cassées, entre des murs couverts de graffitis.

Difficile de croire que les entrailles du Kivu, des deux Kasaï et du Katanga recèlent des ressources sans fin. Des sols farcis de ciuivre, or , diamants, zinc, cobalt, coltan, uranium, cadmium...qui font de la République démocratique du Congo l'un des territoires les plus riches du monde; sans parler des terres agricoles et du potentiel hydraulique.
Faute de bonne gouvernance, cette opulence ne profite qu'aux apparatchiks joséphistes jouisseurs au pouvoir, et aux prédateurs, grands groupes étrangers.

Sans oublier le pillage systématique du Rwanda de Paul Kagamé. Le directeur général adjoint du Centre d'expertise, d'évaluation et de
certification du Congo (CEEC), M. Pascal Nyembo, a annoncé au vice-
Premier ministre, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Adolphe
Lumanu Mulenda, vendredi à Kinshasa que le Rwanda a décidé de
restituer à la RDC 90 tonnes de minerais sorties frauduleusement du
pays. Alors que Paul Kagamé et son gouvernement ont mis des années pour reconnaitre que le Rwanda est un Etat receleur des produits miniers du Congo.

Au moment où nous couchons ces lignes: Ni les dates, ni les thèmes du Sommet ne sont encore connus, le dispositif de sécurité pas encore arrêté et le budget n'est ni ficelé encore moins estimé... Trois sites sont retenus à Kinshasa: le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs, et la Cité de l'Unité Africaine.

Au Palais du Peuple qui abrite les travaux du parlement congolais (députés et Sénat), trois salles endormies sont réservées pour les déroulement des officialités de l'OIF. Mais le bâtiment construit par les Chinois dans les années 70 est comme figé par le temps, manque de tout: sonorisation, écrans de projection, connexions internet. L'internet de l'Assemblée nationale ne fonctionne pas. Le téléphone fixe n'est opérationnel dans toute la capitale kinoise.


Juste à côté, le stade des Martyrs avec ses 80 000 places, sera le lieu de rencontre entre les délégués du sommet et la population. Le village de la francophonie doit s'étendre sur sa pelouse et alentour. Que va-t-on faire de tous les Schégués qui s'y abritent ? Comment fera-t-on pour les invités ne soient pas détroussés ? Faut-il mettre un policier derrière chaque délégué de la francophonie ?


.





ÇáÊæÞíÚ

ÇáæÝÇÁ Ãä ÊÑÇÚí æÏÇÏ áÍÙÉ æáÇ ÊäÓ Ìãíá ãä ÃÝÇÏß áÝÙÉ"

    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ