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ÞÏíã 2011-08-26, 15:47 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
rougegorge
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Now Un oiseau blessé:5eme partie


Dans un coin au fond, nous avons choisi une table non occupée. J’ai fait signe au garçon qui s’est déplacé jusqu’à moi pour noter deux jus de citron bien glacés comme « consommation » puis j’ai laissé reposer mon corps sur l’une des chaises au moment où mon compagnon cherchait à se débarrasser du panier de sa pêche avant de venir s’asseoir à mon coté sur l’autre chaise.



En buvant nos boissons et profitant du calme qui régnait ce lieu là, je l’ai regardé silencieusement pendant un long moment. Je me suis imaginé que j’étais devant le vieil homme, personnage-héros, du roman de Hemingway. J’ai fixé ses mains, son visage et ses muscles. Même sa voix quand il m’a parlé pour la première fois me faisait dire que ce marin était sans aucun doute le plus expérimenté dans tout ce petit port.



Enfin j’ai interrompu ses pensées en entamant mon histoire de la plume blanche. Attentivement, il a écouté chaque phrase, chaque mot voir chaque lettre que j’ai prononcée. J’ai lu dans ses yeux un mélange de joie et de bonheur. J’ai vu ses lèvres murmuraient comme s’il voulait me dire que c’était un honneur pour lui de passer cet agréable moment avec moi. Et que c’était avec un grand plaisir qu’il a accepté mon invitation et qu il ne va jamais regretté de m’avoir connu.

Quand j’ai achevé mon discours, je me suis adressé à lui en disant :



- maintenant c’est mon tour de t’écouter !

- tout d’abord, mon fils, laisses moi te dire que je vais garde toujours sur moi ton sympathique cadeau.

- Oui, c’est ton ultime droit cher monsieur. Dés lors il est devenu ta propriété.

- Avec cette plume blanche je vais décorer mon chapeau de pêche qui ne me quitte jamais.

- Je la trouve une idée très originale

- Tu sais, la mer est toute ma vie ou presque. je l’ai contacté très tôt. j’avais juste dix ans quand mon père s’est décédé

- Je suis complètement désolé.

- La vie est ainsi. il faut faire avec et l’accepter telle qu elle est.

- Tout a fait d’accord avec toi

- Mon oncle qui était un marin m’a adopté parce qu‘il n’avait que des filles comme enfants. Alors il m’a proposé de venir rejoindre son équipe de matelots et par la même occasion découvrir ce vaste monde « la mer »

- Mais tu étais encore gosse à ce moment là et tu ne pourras pas résister aux travaux forcés du navire ni au climat dure de la mer.

- Pendant mes premières cinq années, je me suis limité juste aux travaux de nettoyage de la terrasse et donner de l’aide à l’équipe de la cuisine. Pour le climat c’était juste question de temps.


A suivre





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