ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
ÞÏíã 2011-06-15, 13:11 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 4
rougegorge
ÃÓÊÜÜÜÜÜÇÐ(É) ãÊãíÒ
 
ÇáÕæÑÉ ÇáÑãÒíÉ rougegorge

 

ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ







rougegorge ÛíÑ ãÊæÇÌÏ ÍÇáíÇð


ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Autobiographie: la perle et l'enfant


Episode n°2: ma première classe

Arrivant à l’age de cinq ans Je quittais chaque matin chez moi pour parcourir le long chemin qui menait vers là où était ma première classe. Dans mon cartable que je portais au dos j’avais souvent une petite ardoise noire, un cahier à pages vierges, une tête de plume à encre et un ouvrage en arabe « iqraâ ». Je jouais au cache-cache avec le soleil en levant la tête et regardant le haut de ces ruelles étroites et semi plafonnées.



Le rayon doré venait me frapper sur le visage puis disparaissait pour réapparaître quelques instants après avant de disparaître du nouveau et ainsi du suite jusqu’à ce que j’arrivais à mon établissement préscolaire.

J’ai beaucoup adoré ce jeu et il était l’un de mes favoris au moment de la recréation.



Quand le temps était mauvais je suivais tranquillement et avec des petits pas le chant que faisaient les gouttes de pluie à l’encontre des toits et du sol d‘où partait déjà une odeur piquante de la terre. A ma main je tenais un parapluie et dans mes pieds je portais une botte en couatchou que j’immergeais en m’amusant dans des petits lacs qui se sont formés ici et là.



Avec des yeux pleins de curiosité je parcourais les murs pour assister à une série de dessins et écrits abandonnés pour toujours sur ces couches d’argile. Je me suis demandé mille fois sur la cause qui a poussé certaines personnes à laisser leurs signatures dessus. Je cherchais sans arrêt à savoir la signification de ces manuscrits et à comprendre l’explication de ces énigmes.



Une fois à l’entrée je devais toujours monter une échelle étroite de vingt sept escalier avant de se retrouver dans une large pièce avec des tables à trois places .elles étaient reparties en deux rangs parallèles et au milieu de chacune on a planté un encrier.



La maîtresse avec son tablier blanc brodé d’une rose rouge sur le coté gauche de sa poitrine, tenait toujours un manuel dans sa main et une longue règle en bois dans l’autre. Je ne savais pas à quoi servait exactement ce bâton rigide : est ce pour indiquer aux élèves la différence entre les voyelles et les consonnes ?est ce pour attirer leurs attentions afin de bien suivre la leçon ?est ce pour faire peur aux paresseux et aux désobéissants ?

La seule chose dont j’étais certain c’est que ce bâton se reposait dans le petit placard fermé à clef à la fin de chaque séance


A suivre....





    ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ