ÇáãæÖæÚ: Le code de la route
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ÞÏíã 2011-03-29, 21:38 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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ÇÝÊÑÇÖí Le code de la route


Le code de la route
Jour premier
C’était un matin glacial quand "Joseph" sortit de sa maison et pris son petit taxi rouge, après avoir fait ses prières et pris son petit-déjeuner. Il se dirigea directement à ce quartier de Casablanca qui fourmille de client, surtout à cette heure du matin où ils aillent au travail, des heures appelées : heures de pointe. Il roulait, admettons-le, avec une grande vitesse, et pourquoi pas… ? Surtout qu’il est obligé de payer le pris de la ******** de la voiture, le prix du gasoil et les indemnités de « l’agrément ». Et pour être juste, il faut l’admettre aussi, il respectait le code de la route et ne transgressait jamais la loi.
Sur la route, un ivrogne lui a fait signe de s’arrêter mais il continua sa route en se disant :
- Que DIEU ait pitié de nous ! Ils boivent jusqu’au matin et vont ensuite au travail, sans scrupule… ! Quel monde fou et quelle foutue ère… !
De loin, il vit le feu vert, il accéléra, mais dès qu’il l’atteignit, il devint orange clignotant. Il ralentit un peu, puis, hésitant, accéléra et traversa la route pour se trouver devant le policier qui lui fit signe de s’arrêter.
- Vos papiers ! Qu’il lui demanda.
- Pourquoi monsieur l’agent ? Y’a-t-il un problème ?
- Oui, vous avez brulé le feu rouge.
- Non monsieur, c’était orange clignotant !
- Qu’est-ce que vous insinuez ? Nous nous sommes pas ici pour débiter des injustices. Donnez-moi vos papiers ou bien vous aurez droit à un autre procès, à savoir l’humiliation d’un employé en exerçant ses fonctions.
- Tenez ! Je commence ma journée avec une caution de quatre cents dirhams. Quelle poisse !
- A ce qui parait, vous ne voyez pas la télé et vous ne lisez pas les journaux ! C’est plutôt mille quatre cents dirhams avec le nouveau code de la route. Mais avec un peu d’intelligence vous pouvez régler cette situation…
- Ah ! J’ai compris… Voilà cinquante dirhams, tout ce que j’ai.
- Cinquante dirhams ! De mille quatre cents dirhams à cinquante dirhams… Il se peut que vous souffriez du manque de raison… De toutes façons, je vais vous prescrire le délit et vous réglerez le problème après avec les autorités spécialisées…
- Que DIEU vous bénisse, ayez pitié de moi ! J’ai quatre enfants et une belle-mère qui m’attendent tous les soirs avec la bouche ouverte ! S’il vous plait, il devrait y avoir un arrangement…
Dès que le policier a écouté ces propos, il se mit dans un état d’irritation inexplicable et devint tout rouge :
- Vous trouverez votre permis ainsi que les autres documents au tribunal. Et nous verrons ce que votre DIEU ferait pour vous aider…
- Comment osez-vous parlé de votre Créateur de la sorte ! Je vous assure que vous regretteriez vos propos…

Jour deuxième
Comme d’habitude, "Joseph" commença sa journée après avoir fit la prière et pris son petit-déjeuner. Il roula toute la journée sans prendre aucun client comme s’il cherchait quelque chose ou quelqu’un… tout d’un coup il aperçut quelqu’un, s’illumina et s’arrêta devant le feu vert. Il attendit jusqu’à ce que le feu devint rouge puis passa pour se trouver devant le policier, le même policier de la veille, qui lui demanda de s’arrêter :
- A ce qui parait, vous êtes devenu un toxicomane des procès.
- S’il vous plait, faite votre travail sans commentaire.
Et le policier lui transcrit le procès.
Jour troisième
"Joseph"roula toute la journée sans prendre aucun client jusqu’à ce qu’il aperçut le policier, brula le feu rouge et le policier lui retranscrit un nouveau procès.
Jour quatrième
"Joseph"se leva très tôt pour se diriger directement au commissariat et demanda de voir le commissaire. Dès qu’il fut devant lui, il lui dit :
- Monsieur, je veux me plaindre d’un policier qui ne cesse de m’harceler et m’humilier en abusant de son pouvoir. Plus encore, chaque fois qu’il me voit, il me transcrit un procès verbal. Et comme vous savez, monsieur, avec le nouveau code de la route, je ne peux pas payer mille deux cent dirhams trois fois successives. Je ne peux pas gagner cette somme en un mois… ! Comment pourrais-je la payer dans trois jours…. ? N’est-ce pas là un abus de pouvoir monsieur ?
- Si. Donnez-mois des copies de ces procès et on s’occupera de l’affaire.
Jour cinquième et sixième
Rien à signaler
Jour septième
"Joseph"entendit quelqu’un frapper à sa porte. Dès qu’il ouvrit la porte, deux policier l’abordèrent :
- Bonjour Monsieur "Joseph", nous sommes venus vous demander de retirer votre plainte contre notre collègue. Ce que vous ne savez pas, c’est qu’il a deux garçons. Si vous persistez, il va être relevé de ses fonctions ou muté au Sahara…
- Je ne vais pas me soumettre… Et c’est une décision irrévocable…
Et malgré les efforts des deux policiers, il resta opiniâtre.
Jour huitième
On frappait à la porte, et quand "Joseph" ouvrit la porte, il se trouva face-à-face avec son rivale le policier.
- Je vous prie de m’excuser monsieur, toute ma carrière est en jeu… Je vous assure monsieur que je vais changer mon comportement.
- C’est trop tard, l’affaire n’est plus entre mes mains, dorénavant votre sort ne dépend que de la volonté divine…
Et malgré les tentatives des trois policiers, il resta constant. Et avant qu’ils partent, "Joseph" appela le policier et lui dit en chuchotant :
- Regarde ce que vous a fait un homme, une créature faible et minable… Imagine ce que peut vous faire votre Créateur… Et on verra ce que pourront faire pour vous vos semblables…
Redouane 16-02-2010





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