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ÞÏíã 2010-09-18, 22:49 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
pianiste des merveilles
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b8 Le maki catta ou le lémurien de Madagascar





Lémurien de Madagascar

Présentation

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Ce lémurien est l’un des mieux connus. Le Maki catta (Lemur catta) possède une vie sociale organisée et très hiérarchisée. Très socialisé, le maki catta vit en petits groupes, à Madagascar, sous la domination des femelles.
C’est le plus terrestre des lémuriens, passant plus de la moitié de son temps à terre.


Portrait du maki catta

Le corps est gris, teinté de brun sur le dos et plus clair sur le ventre et l’intérieur des membres.

Sa tête blanche porte des marques noires sur le sommet du crâne, et orange vif au bout du museau et autour des yeux.
La queue est annelée de blanc et de noir.


Ce lémurien de taille moyenne pèse de 2,3 à 3 kg environ.

Le maki catta possède, sur chaque avant-bras, un éperon corné associé à une glande. II s'en sert pour scarifier les branches et y déposer une substance odorante, sans doute pour marquer son territoire.

Le maki catta se déplace à la manière d'un félin et de ce fait, ses membres postérieurs sont plus courts que ceux des lémuriens qui sautent verticalement de branche en branche.



Mode de vie du Maki catta

Le maki catta a développé un mode de vie exclusivement diurne, donc réglé par l'alternance jour/nuit (rythme dit nycthéméral).

Ce lémurien est réputé pour parcourir la forêt en groupes parfois nombreux et bruyants, à la recherche des arbres fruitiers nourriciers.

Cette espèce a développé un mode de vie hautement socialisé. Pour elle, le contact avec les semblables est essentiel. Les membres d'un groupe se toilettent mutuellement, portent beaucoup d'intérêt aux bébés de leurs congénères, se reposent ensemble durant les fortes chaleurs de midi et dorment dans les mêmes arbres la nuit.


Par temps frais, les makis catta se serrent les uns contre les autres pour se tenir chaud. Ces contacts s'accompagnent de ronronnements proches de ceux des chats, qu'ils émettent également lorsqu'on les caresse ou qu'on leur donne une sucrerie

Les lémuriens vivant en groupe sont également très territoriaux. Défendre ses terrains de nourrissage est en effet essentiel lorsque, comme eux, l'on côtoie des bandes voisines comptant de 15 à 30 individus; ces derniers auraient tôt fait de dépouiller de ses fruits un arbre laissé sans surveillance. Et quand on sait que certains n'en produisent que tous les deux ou trois ans, la perte peut être significative.


Parmi tous les lémuriens de Madagascar, ce sont les makis catta qui possèdent les territoires les plus vastes; ils varient normalement de 6 à 23 hectares environ. Mais les altercations avec les membres de groupes voisins sont relativement rares, les tournées de repas étant généralement organisées de façon à éviter les rencontres.

Si toutefois il advient une confrontation, les mâles laissent aux femelles le soin de régler le problème, lesquelles s'affrontent dans un ballet de sauts et de poursuites d'intimidation. Car chez le maki catta, les groupes, très hiérarchisés, sont dominés par les femelles. Les mâles suivent généralement à l'arrière, n'étant pas autorisés à boire ou à manger avant les représentantes du « sexe faible ».


Chez le maki catta, les odeurs constituent des messages qui jouent un rôle prépondérant dans les relations sociales.
On observe souvent l'animal en train de scarifier sur son passage les branches des arbres à l'aide de l'éperon corné qu'il porte sur avant-bras. Ce faisant, il dépose également les sécrétions odorantes de la glande associée.

On ne sait précisément s'il s'agit d'un marquage territorial; toujours est-il qu'il intervient plus fréquemment en période de reproduction.

La reproduction

C'est également durant cette période de reproduction, en avril, que l'on assiste aux combats entre mâles pour la possession des femelles fécondables.

Deux prétendants se font face, la menace suprême consistant alors à frotter l'une contre l'autre les glandes odorantes situées sur le bras et l'avant-bras.
Au summum de l'excitation, les protagonistes dressent leur queue enduite de sécrétions puis la dirigent vers l'adversaire en la secouant pour en projeter les effluves. Le vainqueur est celui qui parvient à imposer les siens.



Les femelles dominantes pratiquent également ces « combats d'odeurs » lors des luttes territoriales avec les groupes voisins. Mais c'est surtout chez les mâles que l'affrontement risque de dégénérer en une attaque plus directe, le combat-saut au cours duquel les rivaux bondissent l'un sur l'autre, bras tendus, chacun essayant de planter ses canines dans le dos de l'adversaire. Ils s'infligent parfois de sérieuses blessures.




NB : veuillez cliquer sur le lien pour voir l’image de l’animal…merci !!!





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Comprendre une personne c'est déjà lui parler. Poser l'existence d'autrui en la laissant être, c'est déjà avoir accepté cette existence, avoir tenu compte d'elle.
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